(done) fiches de présentation

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<div class="contenu">
<div class="b_presentation" style="background-image: url(https://i.imgur.com/Do1kAF0.jpg);"><div class="actanus"><div class="anus_bloc"><div class="anus_bloc_text">Prénoms & Nom : <b>Orphan Edern Scamander</b> // Date de naissance : <b>21 Juillet</b> (1m49 après Aileen) // Signe astrologique : <b>Naissance du Feu</b> // Age : <b>29 ans</b> // Nationalité et origines : <b>Anglais</b> // Sang (particularités) : Mêlée et <b>legillimens</b> // Orientation : <b>Hétérosexuel</b>, mais marié à Rachel O’Sullivan. // Métier : <b>Directeur de Poudlard</b> depuis un peu moins de 10 ans. // Ancienne maison : <b>Serpentard</b> cela va de soi ? // Plus jeune vous souhaitiez ? : Orphan a toujours eu <b>beaucoup d’ambition</b>. Préfet en chef de Serpentard, il pensait grimper au ministère mais le sort a emporté son père et lui a imposé la responsabilité d’être le directeur de Poudlard. // Présence cracmols et moldus : Orphan s’est souvent demandé s’il les haïssait, il est fermement contre, mais il ne les déteste pas. Il considère seulement qu’ils n’ont <b>pas leur place dans son école de magie</b>, de par leur différence trop importante. Ils ne peuvent pas être traité à égalité, et les aménagements qui ont été mis en place pour les accueillir ont été coûteux. De plus, ils ont cette certaine tendance agaçante à se mettre en danger. // Avatar : <b>Hibari Kyoya</b> (KHR) & Gaspard Uriel.
</div></div><br></div><h2 class="titledirlo">the king</h2></div></div><div class="b_caractere" style="background-position: 100% 100%; background-repeat: no-repeat; background-size: 460px auto;height: 1560px;"><h3 class="subtitledirlo">has fallen</h3><div class="b_caractere_txt">
<center><table style="padding-bottom: 20px;"><tbody><tr><td style="padding-right: 10px;"><img src="https://66.media.tumblr.com/c96528e6b335f70d06000a91b9846384/tumblr_inline_ob0clrnlZ71t8bm8b_250.gif" style="border:1px solid white;width: 180px;box-shadow: 0px 0px 1px lightgrey;margin: 0 auto;display: block;" align="center"></tb><td><img src="https://66.media.tumblr.com/892449d415e97874fe9dfee2e8be96df/tumblr_inline_ob0cn2U8iD1t8bm8b_250.gif" style="border:1px solid white;width: 180px;box-shadow: 0px 0px 1px lightgrey;margin: 0 auto;display: block;" align="center"></tb></tr></tbody></table></center>
<b>Facts sur son adolescence</b> : a été préfet de serpentard à Poudlard, puis préfet en chef ; a toujours été considéré comme un bully même à l’école ; il était arrogant, fier et impétueux ; de par son statut de fils du directeur il s’est toujours cru au dessus des lois ; son père ne l’a jamais avoué de son vivant, mais il a été profondément blessé par la nature cracmolle de sa fille car il se reconnaissait plus en elle qu’en son fils qu’il jugeait difficile à maîtriser ; d’une nature mauvaise et égoïste ; a toujours su rallier les gens à sa cause par son talent d’orateur et de manipulateur ; excellent en potions et en défense contre les forces du mal ; pas fan de la botanique ; enfant prodige à qui tout réussit ; son meilleur ami a toujours été Isaac Andersen ; a toujours eu du mal avec le principe de l’amitié en dehors de la loyauté exacerbée ; fantasmait adolescent sur les horcruxes même si ça a toujours été quelque chose de tabou et de méconnu (n’en a jamais créé un, n’a même pas essayé) ; a commencé à développer la légilimencie à 14 ans ; la maîtrise depuis ses 23 ans ; était amoureux de sa soeur jumelle ; a fait un stage à sainte-mangouste quand il avait 18 ans pendant 3 mois.

<b>Facts actuels</b> : directeur depuis 8 ans ; marié et attend un enfant pour cette année avec l’une de ses professeurs ; sa chauve-souris est une femme maledictus qu’il a recueilli il y a quelques années ; Caporal était le hibou de son père ; travaille ses relations avec les sang-purs ; respecté au ministère de par ses aptitudes de duellistes ; en déclin depuis un ou deux ans à cause de tous les dramas qui se passent à Poudlard ; hypocrite indétecté ; donnerait sa vie pour ses élèves quoi qu’il puisse dire ; a une réputation très douteuse sur son genre de punition : il en donne peu mais quand c’est lui qui s’en occupe, on s’en souvient ; possède le plus grand appartement de Poudlard, qu’il a fait agrandir pour faire emménager Rachel et faire une chambre pour son futur enfant ; pense être un mauvais père (il voit son fils comme une extension de lui même) ; en relation toxique avec le désir de pouvoir ; tient extrêmement bien l’alcool ; colérique et nerveux ; n’approuve pas toujours les choix de sa soeur concernant l’école.

Porte souvent une longue cape noire en guise de manteau, à toujours une clope coincée dans sa bouche. Une boucle d'oreille sur l'oreille gauche. Un simple anneau en argent, discret. Tu le regardes de loin, tu aperçois cette silhouette pudique et sensible. Il te sourit, dans le vide, sans comprendre l'intérêt que tu lui portes. Ses paupières closes dessinent des cils démesurés. Même à l'ombre, il a chaud, il s’assoupit tandis qu'assise dans l'herbe, tu l'épies. Un sourire ourle ses lèvres fines et purpurines. Tu es charmé par cette un droiture si significative et ce timbre bien trop charmant. Les traits de son visage sont fins mais très marqués, annonciateurs d'un réveil prochain. D'ailleurs, ses yeux s'ouvrent à nouveau, dévoilant des orbes désaccordées, un regard désabusé. Il s'avance vers toi, imposant, pourtant si attachant. Doucement, il relève ton menton, et embrasse ton front, susurrant d'une voix caverneuse et suave ce que tu aimerais entendre. C'est juste un songe, un rêve qui se joue de toi. Solide, il ne flanche pas, impatient dans ses mouvements brusques et concis. Et toi, tu rougis. Il te fait perdre la tête, dans son éternelle douleur. Tu la sens, la solitude dans ses tremblements. Arrête de croire, arrête de voir. Ferme les yeux et respire. Il va t'apprendre.

Capricieux comme l'orage, impulsif comme la foudre. Orphan est incontrôlable. Son sourire est comparable à une catastrophe naturelle, de part son aspect cruel. C'est au fond un gamin qui n'a rien compris à la vie, frustré, bafoué, décidé à se venger. Se venger de quoi ?
Orphan, c'est un connard. Il comprend rien aux sentiments, aux émotions. Il frappe quand il s'énerve, il fait pas dans le détail. Orphan, faut pas l'énerver, faut pas le provoquer, parce qu'avec lui, jamais vous ne gagneriez. Il fait le mal et il le fait bien. Orphan, c'est juste une ombre, une tempête déjà passée. Juste le cauchemar de la veille. La douleur écorchée qu'on a sur le palais, qui n'arrive pas à cicatriser.
Doué de ses mains, jeune prodige . Une connotation bien tendancieuse qui va de pair avec sa concupiscence. Mais Orphan est un vrai gentleman, qui sait faire la part des choses – quand c'est à son avantage bien évidemment – excellent orateur également, il a tout pour plaire. Dommage que son petit côté volatile évite toute relation sérieuse. Et même si cette petite brindille de qualités est séduisante, qui voudrait d'un homme comme lui ?
Orphan, il est vrai. Orphan, quand il aime, c'est d'une pureté d'enfant. Mais Orphan ne vous aime pas.

</div><img src="https://i.imgur.com/OnrBJpu.jpg"><img src="https://i.imgur.com/62Y3imM.jpg"><img src="https://i.imgur.com/iVh1hK1.jpg">
<div class="actanus"><div class="anus_bloc"><div class="anus_bloc_text">Baguette magique : Bois de <b>sureau</b>, coeur de <b>plume de phénix</b>, 33 centimètres. // Épouvantard : Cela a longtemps été le corps inerte de sa soeur jumelle. Maintenant il prend la forme de son <b>futur fils, pas très âgé, lui hurlant qu’il le déteste</b>. // Patronus : <b>Un requin</b>. // Miroir de Risèd : Il se voit <b>avec son fils sur les épaules et sa femme derrière lui</b>, avec une couronne entremêlée dans ses cheveux noirs. // Amortencia : Les vapeurs du <b>whiskey pur feu</b>, le <b>parfum de Rachel</b> sa femme, et le <b>shampoing d’Aileen</b>. // Matière de prédilection : <b>Potions</b>. // Bonbon favori : <b>Fils dentaires à la menthe</b> et dragées surprises de Berthie Crochue. // Créature inspirante : Les <b>sombrals</b>. Et les veaudelunes. Sa mère lui faisait compter les veaudelunes avant de s’endormir. // Animaux de compagnie : Son hibou grand-duc, <b>Caporal</b>. Et une chauve-souris qui le suit partout, nommée <b>Misa</b>.

</div></div></div></div><div class="b_caractere"><h3 class="subtitledirlo">now and forever</h3><div class="b_caractere_txt">
Depuis quand est-ce que mère a arrêté de te faire compter les veaudelunes avant de t’endormir ? Et… depuis quand est-elle partie au loin ?

Orphan, tu n’as jamais beaucoup aimé dans ta vie. Deux femmes. Ta mère et ta soeur jumelle. Un amour inconditionnel pour cette dernière. Interdit. Obsessionnel. Tu l’avais toujours su… que tout serait différent une fois que la pilule serait sortie. Mais tu étais encore un enfant Orphan, et tu l’es resté. Tu t’es enfermé dans cette pseudo innocence, pour dissimuler cette concupiscence. Cette perversion qui enflamme ton corps quand tu la regardes, cette aversion qui fait pourrir ton coeur à chaque fois qu’elle te repousse. Adolescent capricieux, elle t’appartient. C’est ta moitié, c’est ton égale.

Aileen, ta nicotine, ton amphétamine. Ta soeur, ton cancer, ta tumeur.  Une drogue qui s’est lentement développé en douleur incessante.

Tu te souviens encore de bribes de votre enfance. Tu avais toujours été là pour ta jumelle. Même quand votre père en avait honte. Jamais tu ne l’avais abandonné. Alors pourquoi avait-elle osé te repousser ? Tu avais pourtant travaillé si dur pour lui plaire.. Excellent élève, excellent sorcier. Tu étais devenu l’homme idéal, pour la servir. Mais elle a pris peur, et n’a cherché que te fuir.

Ce fut père qui partit rejoindre les veaudelunes.
Et ce fut toi qui prit le pouvoir. C’était évident. Si tu n’étais pas devenu un modèle pour elles, tu le serais pour eux.

Mais elle te fit les yeux doux, ta moitié tira sur ta manche.
Et elle osa grimper à nouveau les marches vers toi. Vous êtes à nouveau unis, main dans la main pour régner sur cette école de magie.

Mais ce ne fut qu’une façade. A travers l’ordre triomphait la discorde.
A travers l’amour trahissait la peur.
Et à travers la dictature d’Orphan respirait la rancoeur de la trahison.
Des êtres sans magie à Poudlard ?
Qu’ils viennent, qu’ils viennent, il saura les accueillir.

Depuis :
Il ne les apprécie pas plus que ça.
Ses sentiments pour Aileen ont été étouffé par ceux qu’il éprouve pour sa femme. (marié depuis décembre 2028).
Attend un enfant (garçon).
Doit réussir à faire tenir l’école, qui ne cesse de vouloir s’effondrer chaque année.
<center><table style="padding-top: 30px;"><tbody><tr><td style="padding-right: 10px;"><img src="https://66.media.tumblr.com/8651bed933c50b4cf80ae86672dd0223/tumblr_inline_ob0cn3QsAd1t8bm8b_250.gif" style="border:1px solid white;width: 180px;box-shadow: 0px 0px 1px lightgrey;margin: 0 auto;display: block;" align="center"></tb><td><img src="https://66.media.tumblr.com/fc93a57308d44dc87fe1ca17fdfb9557/tumblr_inline_ob0cnbyjj01t8bm8b_250.gif" style="border:1px solid white;width: 180px;box-shadow: 0px 0px 1px lightgrey;margin: 0 auto;display: block;" align="center"></tb></tr></tbody></table></center></div></div></div></div></center>

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<div class="contenu">
<div class="b_presentation" style="background-image: url(https://i.imgur.com/JqBLqgP.jpg);"><div class="actanus"><div class="anus_bloc"><div class="anus_bloc_text">Prénoms & Nom : <b>Aileen Eden Scamander</b> // Date de naissance : <b>21 Juillet</b> (1m49 avant Orphan) // Signe astrologique : <b>Naissance du Feu</b> // Age : <b>29 ans</b> // Nationalité et origines : <b>Anglaise</b> // Sang (particularités) : Mêlée et <b>cracmolle</b> (avec magie injectée) // Orientation : <b>Hétérosexuelle</b>, // Métier : <b>Directrice de Poudlard</b> depuis un peu moins de 10 ans. // Ancienne maison : N’a pas pu étudier à l’école, elle n’a été que spectatrice… elle a beaucoup d’admiration pour les Gryffondor, mais le Choixpeau l’aurai certainement envoyé à <b>Serdaigle</b> // Plus jeune vous souhaitiez ? : Parcourir le monde, être professeure de Botanique ou encore de Soins au Créatures Magiques… puis après, elle n’a plus que voulu être plus forte et <b>améliorer la condition de ceux commes elle</b>. Aileen a voulu s’élever et s’affirmer, laisser une trace. // Présence cracmols et moldus : C’est sa consécration, sa réussite personnelle et <b>ce sont ses petits protégés.</b> // Avatar : OC (<b>Wolp</b>) ; <b>Akemi Homura</b> (Madoka Magica) & Evangeline Lilly.
</div></div><br></div><h2 class="titledirlotte">the queen</h2></div></div><div class="b_caractere" style="background-position: 100% 100%; background-repeat: no-repeat; background-size: 460px auto;height: 1240px;"><h3 class="subtitledirlotte">has awaken</h3><div class="b_caractere_txt">
<center><table style="padding-bottom: 20px;"><tbody><tr><td style="padding-right: 10px;"><img src="https://66.media.tumblr.com/01d73717ff220c5fc3de838958d445fd/tumblr_inline_owylouCDF71qlt39u_250.gif" style="border:1px solid white;width: 180px;box-shadow: 0px 0px 1px lightgrey;margin: 0 auto;display: block;" align="center"></tb><td><img src="https://66.media.tumblr.com/d613dfcc991701cd45211d776722e802/tumblr_inline_owylozq6MI1qlt39u_250.gif" style="border:1px solid white;width: 180px;box-shadow: 0px 0px 1px lightgrey;margin: 0 auto;display: block;" align="center"></tb></tr></tbody></table></center>
Elle a ce sourire, mince et doux à la fois. Même quand elle est en colère, contrariée ou inquiète, on le devine juste là, au coin de ses lèvres. Dans son regard aussi, ou dans ses gestes maternels, on peut voir toute la douceur qui émane d’elle comme une lumière, non pas vive, mais chaleureuse.

Aileen c’est une âme solitaire malgré la présence d’un jumeau… qui s’est depuis déjà longtemps montré dysfonctionnel et peut-être qu’en un sens elle l’est aussi, mais pas comme lui. Discrète dans son coin, à l’admirer évoluer, devenir le grand sorcier qu’elle ne serait jamais ; peut-être un peu jalouse aussi. Parce qu’elle l’est Aileen, envieuse parfois de ce statut, de cette magie qui se refuse à elle depuis toujours. Elle regrette de ne pas avoir été plus courageuse dans ses jeunes années, de ne pas s’être montrée plus forte… d’avoir simplement courbé l’échine face à cette injustice.
Spectatrice, mais pleine de curiosité. Des journées entières passées à dévorer les livres de l’imposante bibliothèque de Poudlard, à emmagasiner savoir sur savoir et à se balader, la tête pleine de rêves, le regard droit vers le ciel.
Elle s’est toujours su chanceuse dans sa malchance.

Emplie d’une sagesse ancienne, elle semble parfois être une âme bien plus vieille qu’elle-même ; si bien que ses colères ne sont jamais débordantes et explosives. Elles sont glaciales et tranchantes. Ses émotions la dominent rarement, mais Aileen n’est pas un être froid pour autant. Elle peut parfois se montrer sévère et même amère, mais elle est surtout très juste, malgré son attendrissement plus particulier pour les sans-magie.
La vie n’a pas été tendre avec Aileen, bien qu’elle ne fut pas dure non plus, mais elle en a appris les leçons. C’est après mainte réflexion et introspection, qu’elle a su s’affirmer telle qu’elle est au monde, montrer la femme forte qui réside au plus profond de son être et afficher son déterminisme. Elle a avec intelligence su disposer ses pions pour atteindre des sommets, et elle continue ; surtout pour les élèves et ceux comme elle, plus rarement à son propre profit, bien que cela ne reste que dans l’idée du défis de se surpasser.

Fière de ce qu’elle a accomplie et déjà impatiente de la suite, mais non pas précipitée. La tête près des nuages, mais les pieds bien sur terre.
Parfois, Aileen elle flanche, elle doute… elle ne se sent pas à sa place, légitime vis à vis de son frère. Elle ne le montre pas, cela fait déjà bien longtemps qu’elle a revêtue cette armure et qu’elle se démène, pour faire du mieux qu’elle peut sur cette route qu’elle a choisie d’emprunter, pour montrer qu’elle a sa place en haut du piédestal.

Elle a cet amour, là où Orphan a la cuautée. Elle a cette sincérité, dure peut-être, mais douce à côté des diverses magouilles qui s’échafaudent dans son dos. Aileen elle a cette combativité de protéger les plus faibles et de leur donner toute la tendresse qu’il leur faut.
</div><img src="https://i.imgur.com/Vs1AS4U.jpg"><img src="https://i.imgur.com/s96uy8D.jpg"><img src="https://i.imgur.com/SvH4O6n.jpg">
<div class="actanus"><div class="anus_bloc"><div class="anus_bloc_text">Épouvantard : Un <b>cadavre de nourrisson</b>, sauvagement poignardé. // Patronus :  Une <b>ourse brune</b>. // Miroir de Risèd : Elle se voit plus vieille, tenant une <b>chocogrenouille à son effigie</b>, la présentant comme une illustre et novatrice directrice de Poudlard. // Amortencia : La <b>tisane à la camomille</b>, le <b>pain d’épice</b> et des effluves discrètes du <b>parfum de son jumeau</b>. // Bonbon favori :  La <b>poudre de fée</b> principalement, mais n’importe quelle confiserie de la Gingerbread’s House fera son affaire. // Créature inspirante : Toutes ? Bien que les <b>veaudelunes</b> rappellent de vieux souvenirs d’enfances. // Animaux de compagnie : Un harfang des neiges répondant au nom d’<b>Obéron</b> (et une abraxan s’appelant <b>Titania</b>).

</div></div></div></div><div class="b_caractere"><h3 class="subtitledirlotte">now and forever</h3><div class="b_caractere_txt">
D’aussi loin qui lui soit possible de s’en souvenir, elle n’a connu que ce château. Les mêmes murs de pierres et les grands jardins avec la forêt au loin. Parfois encore, quand elle descend les longs escaliers, elle se revoit avec Orphan, entrain de faire la course… de se lancer des défis toujours plus fous. Elle se rappelle l’innocence de leurs regards, des bonhommes de neiges bancales lors des hivers et des longs après-midi d’été au bord du lac. Aileen se souvient quand ils étaient encore égaux l’un par rapport à l’autre.

Née un peu plus d’une minute avant son jumeau, elle a toujours eu l’impression qu’il fallait qu’elle veille sur lui, même quand maman est partie au fond d’un trou, malgré que les grandes personnes lui répétait sans cesse qu’elle était au ciel. Aujourd’hui elle a du mal à se souvenir des traits de son visage et du sons de sa voix. Le seul souvenir marquant de sa mère, est celui où elle leur faisait compter les veaudelunes à Orphan et à elle. Aileen est plutôt heureuse de ne se rappeler que d’un instant doux et possiblement heureux. Un souvenir fort.

Ce n’est que plus tard que les choses ont changés. Une honte, oui, non… peut-être ? Edern l’aimait, sincèrement, il ne savait juste pas quoi faire, ni comment aider sa fille qui serait à jamais privée de magie. Aileen l’aimait aussi et culpabilisais d’être si… banale ; une étrangère dans sa propre famille. Elle s’est mise en marge, après tout, c’est là qu’était sa place. Ce monde n’avait que faire d’elle ; il n’avait rien pour Aileen. Au début elle essayait de rester proche d’Orphan, de continuer de grandir avec lui, mais il se faisait des amis, il devenait un brillant sorcier et elle, elle n’était qu’une ombre rasant les murs d’un château qu’elle a appris à connaître par coeur. Chaque recoin, chaque passage… Poudlard n’a plus beaucoup de secrets pour Aileen désormais.

Le frère prodigue a changé. Ou peut-être a-t-il toujours été différent ? Au fond d’elle, elle l’a toujours su. Il n’avait pas besoin de le lui dire, elle savait, mais elle ne pouvait accepter. Aileen a dû repousser l’amour trop insistant de son frère. Cet amour malsain, qui la rebutait et lui faisait peur. Elle ne voulait pas le blesser, elle l’aimait elle aussi, mais comme une soeur aime un frère, pas comme un homme aime une femme. Il lui arrive de se sentir coupable de ce qu’est devenu Orphan, tout ça parce qu’elle a refusé cette impureté… mais au fond d’elle, Aileen sait que le fruit était déjà pourri bien avant qu’elle ne ternisse leur lien.

Edern parti rejoindre maman. Ce fut un jour triste et un deuil lourd et dur, un coup de massue. Un homme si grand et si bon, qui s’envola trop tôt. Ce fut l’électrochoc d’Aileen. Elle ne pouvait pas laisser Orphan diriger seul. Elle était aussi l’enfant d’Edern Scamander, elle portait son nom au même titre que son jumeau, elle était fille et cracmole, mais elle restait l’aînée ; celle qui veille. Bien des années qu’elle n’avait plus joué ce rôle, bien des années qu’elle n’avait pas fait un pas dans le vrai monde, se contentant de discuter avec les tableau et monologuer avec le poulpe géant. Plus assurée d’esprit que de prestance, elle s’est imposé à son jumeau sans lui laisser le choix : ils gouverneraient cette école ensemble.

Ce ne fut pas facile. Les jours de repos se firent de plus en plus rares, sans parler de la discorde : des cracmols et des moldus à l’école ? Elle avait réussie et rien ne pourrait lui retirer ce sourire. Aileen gravait lentement, mais sûrement, son nom dans l’Histoire de la Magie, elle une cracmolle et directrice d’une des plus grandes écoles de magie au monde. C’était assurément un poids pour Orphan, qu’il prit comme un coup bas et là où ils devaient s’entendre, travailler ensemble… une affaire non pas de vitesse, mais d’endurance de chaque jour. Une guerre ardue ou chaque bataille compte et où parfois, ils doivent s’allier pour écraser la menace.
<center><table style="padding-top: 30px;"><tbody><tr><td style="padding-right: 10px;"><img src="https://66.media.tumblr.com/ff6e4596651316f95ebdcdc98078eac3/tumblr_inline_owylpwP4EK1qlt39u_250.gif" style="border:1px solid white;width: 180px;box-shadow: 0px 0px 1px lightgrey;margin: 0 auto;display: block;" align="center"></tb><td><img src="https://66.media.tumblr.com/23ea640cf5f9e0e6303ede88dce656f7/tumblr_inline_owylpnjqOg1qlt39u_250.gif" style="border:1px solid white;width: 180px;box-shadow: 0px 0px 1px lightgrey;margin: 0 auto;display: block;" align="center"></tb></tr></tbody></table></center></div></div></div></div></center>

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<center><div class="pr-body"><div class="pr-cadre1"><div class="pr-prenom">Noah Miller</div></div><table id="pm-table"><tr><td><div class="pr-infos"><b>Prénom(s) et nom —</b> Noah Miller<br /><b>Surnom(s) —</b>Nono, La Branche, Weirdo<br /><b>Age —</b> 16 ans<br /><b>Orientation sexuelle —</b> Pansexuel<br /><b>Origine —</b> Anglais<br /><b>Sang —</b> Sang-mêlé<em></em><br /><b>Particularité —</b> Empathe<br /><b>Année d'études —</b> 6eme année<br /><b>Option(s) —</b> Arts Magiques et Transmutation<br /><b>Avenir —</b> Il est intéressé par tout alors il hésite encore beaucoup. Son plus grand rêve et d’être le propriétaire d’une bibliothèque géante.<br /><b>Avis sur les cracmols et moldus à Poudlard —</b> Il montre une curiosité sans égal envers eux. Il est très ouvert d’esprit mais surtout très curieux. S’il arrive à parler avec eux, il leur posera surement pleins de questions sur leur vie antérieure.<br /><b>Maison —</b> Serdaigle<br /><b>Avatar —</b> Wirt | Over the Garden Wall</div></td><td><img src="https://i.imgur.com/4sC7DdE.png" class="pr-avatar" /></td></tr></table><table id="pm-table2"><tr><td><img src="https://i.imgur.com/RMYBgx3.png" class="pr-icon"/><br /><img src="https://i.imgur.com/8HKMuWT.png" class="pr-icon"/></td><td valign="top"><div class="pr-facts"><b>Baguette magique —</b> En bois de saule et crin de licorne. Elle mesure environ 22 cm, elle est d’une épaisseur moyenne et elle est assez fléxible. <br /><b>Épouvantard —</b> Une grande bête noire au yeux lumineux et entourée de ronces. Elle a des bois de cerfs et chante d’une voix grave.<br /><b>Patronus —</b> Un petit écureuil, une bête craintive, tout comme lui.<br /><b>Reflet du miroir de Risèd —</b>Il se trouve dans une énorme bibliothèque décorée de toutes sortes de plantes. La bibliothèque porte son nom, ses parents sont là pour le féliciter de sa réussite.<br /><b>Odeur de l'Amortentia —</b>De l’herbe fraîchement coupée et celle des livres neufs.<br /><b>Matière favorite —</b> L’Astronomie.<br /><b>Bonbon favori —</b> Les dragés surprises de Bertie Crochue, toutes les saveurs sans distinction. <br /><b>Créature inspirante —</b> Il adore les lucioles. Il a un carnet de notes dédié à celles-ci.<br /><b>Animal de compagnie —</b> Un lapin bélier nain, mâle du nom de Luciole.</div></td></tr></table><div class="pr-titre1" id="pm-mental">Mental</div><div class="pr-mental">


Généralement, Noah a du mal à s’intégrer dans la société telle qu’elle est. On le voit souvent comme un drôle d’oiseau, un garçon étrange ou gênant. Ce n’est pas voulut, et il ne s’en rend d’ailleurs pas vraiment compte. Il a juste une manière de faire et voir les choses qui est différente de la tendance, de la norme.

Noah a du mal à comprendre les codes sociaux de façon intuitive. Il a par exemple du mal avec la politesse ou les formules de phrases rocambolesques. Il a tendance à aller droit à l’essentiel. Il a besoin qu’on le guide dans ce qui est accepté ou ne l’est pas dans la société. De cette façon, il peut très rapidement énerver quelqu’un ou sembler mal élevé.

Ce petit sorcier a tendance à tout prendre au premier degré. S’il aime les métaphores et les jolies phrases de ses livres, il a souvent du mal à détecter l’implicite ou les sous entendus. De cette façon, avec lui il vaut mieux communiquer directement, au risque qu’il ne vous comprenne pas du tout si vous faites le contraire.

Par conséquent, le jeune garçon a du mal à s’exprimer. D’abord parce qu’assez timide et renfermé, mais aussi parce qu’il a simplement du mal à se faire comprendre et qu’il peut parler d’une voix vraiment basse sans s’en rendre compte.  Par ailleurs, il peut se comporter de façon étrange par rapport à la norme. Par exemple, il peut monter et s'asseoir dans un endroit improbable devant tout le monde sans se soucier du regard des autres simplement parce qu’il se sent plus à l’aise ainsi. Il fait cela dans son quotidien de façon totalement aléatoire au cours de ses pensées sans même remettre ses actes en question. De cette façon, la plupart de temps on le trouve juste bizarre.

De plus, Noah a horreur du contact physique. Il se sent mal à l’aise dans les étreintes, mais aussi simplement dans les bousculades. Il est très sensible à cela et ça le met dans une situation d’inconfort total. Une étreinte, à ses yeux, est pareille à une brûlure invisible. Sa peau frissonne et il sursaute puis panique.

Il a du mal avec toutes sortes d’expériences sociales. Il n’aime pas se trouver dans des endroits où il y a trop de monde et devoir sociabiliser avec les autres lui demande beaucoup d’efforts. Pas qu’il ne veuille pas avoir d’amis, non, au contraire, c’est juste qu’il réfléchit au moindre acte pour essayer de s’entendre avec les autres, et ça l’étouffe très vite, malgré ses efforts.

Ajoutez à cela que Noah à le don d’empathie. Il voit les personnalités et les émotions des personnes autour à travers des couleurs qui les entourent. Si cela lui permet de lire en vous comme dans ses livres qu’il aime temps, ce don est très fatiguant. Très sensible, il ne l’est que plus avec ce don, celui-ci lui donne d’ailleurs des migraines et l’envie de dormir dans les endroits bondés. De cette façon il n’en est que plus à l’écart, pour ne pas se sentir submergé par ce flot d’émotions.

De cette façon, il a souvent un comportement solitaire, mais c’est plus pour se préserver que par réelle envie d’être seul.

S’il a du mal avec les codes et à s’exprimer, Noah n’en reste pas quelqu’un de très empathique. S’il ne comprend pas comment sociabiliser, il comprend très bien les personnes dans leur essence même. Il ressent plus facilement les émotions des autres, pas seulement grâce à son don. Il finit parfois par se mettre dans le même état que la personne et peu très vite paniquer si quelqu’un panique, ou se mettre en colère si on se dispute à côté de lui. Cela peut être très dangereux si il traîne avec des personnes dépressives car cela lui retombera dessus, mais si son entourage est heureux, cela lui fera énormément de bien. C’est à double tranchant.

D’ailleurs, avec son entourage et les personnes auxquelles il s’attache, le jeune homme se montre très loyal. Il ne trahit sous aucun prétexte et il défendra et aidera ses proches dans toutes les circonstances. Quitte à s’oublier lui même. Il est très généreux en général, il ne compte pas les services rendus, les cadeaux donnés ou l’affection. C’est une crème si on arrive à l’apprivoiser.

Quand il parle aux gens, malgré sa difficulté à s’exprimer, il le fait de façon très honnête. Il dit ce qu’il pense, sans entourloupes ou pièges, sans sous-entendus ou sans tourner autour du pot. Il dira toujours ce qu’il trouve nécessaire de dire. Même si cela veut dire qu’il doit vous révéler que vous avez de la nourriture entre les dents à voix haute devant tout le monde. Si ce comportement peut amener au conflit, le jeune homme est un réel pacifiste. Très empathique, il ne supporte pas les situations de dispute et fait tout pour les éviter. Il n’aime pas cela, ça le fatigue et le met dans tous ses états. Il peut réellement exploser s’il assiste à un conflit même en n’étant pas concerné.

S’il vous aime bien, il vous parlera peut-être de ses passions : la lecture, la nature et les choses lumineuses. Quand il parle de quelque chose qui le passionne, il peut le faire pendant des heures sans s’arrêter et sans même s’en rendre compte, cela fait presque peur.

Noah est en effet un rat de bibliothèque. Il aime apprendre tout, de tout et sur tous les sujets. Il ne fait pas le difficile, la connaissance est ce qu’elle est et à ses yeux celle-ci est sa meilleure amie. Il se montre de cette façon très intéressé par chaque cours auquel il participe. D’ailleurs, on peut remarquer son étonnante capacité à se concentrer pour un long laps de temps s’il s’agit d’apprendre. C’est d’ailleurs le seul échappatoire qu’il ait trouvé jusqu’ici à son empathie. Lire ou apprendre lui permet de faire fit quelques temps de son don. Sa curiosité est certainement sans égale. De plus, il a une excellente mémoire, même des détails. Il apprend donc beaucoup et facilement, et se souvient très bien de tout ce qui lui arrive. Encore une fois, c’est à double tranchant, parce que si c’est pratique, il n’oublie pas non plus les mauvaises expériences, au contraire. De plus, il a parfois l’impression d’avoir des trop pleins de souvenirs et il pense et réfléchit trop, cela lui cause parfois des insomnies.

Il faut le dire, Noah est quelqu’un de très sensible, son don n’aidant pas sa cause. Ce qui rend les choses encore plus compliquées, c’est qu’il emmagasine toutes ses émotions - et celles des autres-, frustration, joie, excitation, tristesse, jusqu’à exploser. Il ne parle pas de ce qu’il ressent, et ne sait pas vraiment comment en parler. Il garde alors tout pour lui jusqu’à ce qu’il craque, et ses craquages se caractérisent par des crises de larmes et de la violence, ou une excitation et une hyperactivité insupportable.

On peut également parler de la nature très craintive du jeune homme. Il est effrayé -même si passionné- par tout et tout le monde. Cela a commencé parce qu’il ne savait pas comment se comporter avec le monde, et peu à peu cette incompétence s’est changée en crainte.

En parlant de crainte, le jeune homme a une peur et une haine incontestée du noir. Suite à une grosse frayeur d’enfance, il est resté bloqué -grâce à sa magnifique mémoire- sur ce traumatisme. Il a énormément peur de se retrouver dans le noir et ne peut pas dormir sans garder sa lampe à huile allumée. En parlant de cette lampe, il s’évertue corps et âme de la garder toujours allumée. Chaque soir, il s’en occupe durant des heures, il la fixe d’ailleurs. C’est une vraie obsession et il est terrifié à l’idée que sa lampe ne s'éteigne. Il panique et devient violent si c’est le cas. Il faut vraiment savoir qu’il ne vaut mieux pas toucher à sa lampe, parce qu’il y tient plus que tout et qu’elle est vraiment source de ses émotions les plus fortes. De plus, il n’aime pas non plus la couleur noir. Elle le met mal à l’aise, à son plus grand damne, si elle n’est pas si souvent dans l’aura des gens, elle est partout sur les vêtements. On dit même qu’il aurait teint son uniforme durant la première année et qu’il s’était fait réprimandé.

S’il arrive souvent à Noah de faire des choses aléatoires sur un coup de tête, il faut noter qu’il aime se conforter dans un quotidien constant. Il a sa routine - aussi étrange soit-elle - et s’y tient. Il a énormément peur du changement ! Il n’aime pas cela et il se sent en très grande insécurité quand ses habitudes doivent changer. Il résiste souvent quand on essaye de le faire plier sous de nouvelles habitudes.

La lampe dont il est question plus haut est une réelle obsession, tout comme sa peur du noir. Il faut savoir que cela vient de sa peur incontestée pour un cauchemar qui le suit depuis un traumatisme d’enfance. Il s’est persuadé que tant qu’il garderait la lampe allumée, il ne ferait plus ce cauchemar. Ca marche en réalité plutôt bien, tant l’obsession est grande. Mais cela est aussi très négatif, car sa peur pour la bête qui se trouve dans ce cauchemar est démesurément sans égal. Prenez garde à sa lampe, si vous ne voulez pas le voir se transformer en énorme boule de panique. Cette peur l’a fait développer un amour pour toutes les choses qui brillent. Il aime particulièrement les lucioles et les étoiles, toutes deux sont des points de lumière naturels dans la nuit qui l’effraie tant, et au moins, il est certains que ceux ci ne s’éteindront jamais.

</div><div class="pr-cadre2" id="pm-gif"><div class="pr-gif" style="background-image:url('http://3.bp.blogspot.com/-Z_XV5ZoJv9Q/VjKwXdfEoYI/AAAAAAAAAkc/KvvoTMyZSsw/s1600/OtgW%2B2.gif');"></div></div><div class="pr-titre1" id="pm-story">Story</div><div class="pr-story">

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Noah est né un 7 décembre, il est donc du signe de la clé. Il a pour parent une mère sorcière ( de sang-mêlé ) et un père né-moldu. Il a toujours été le seul enfant d’une famille où les deux parents étaient fort occupés par leur travail au ministère de la magie. Ils ont toujours été assez sévères avec lui, plutôt exigeants au niveau de ses résultats également, souhaitant qu’il ait une carrière semblable à la leur. Alors, même s’ils restaient aimants envers leur fils, ils ont été une figure distante et sévère à ses yeux toute sa vie.

Il faut noter que le comportement de Noah n’arrangeait pas sa relation avec ses parents. En effet, s’il était un garçon très intelligent avec des résultats satisfaisants, il restait un petit garçon très étrange. Toujours dans son monde, dans ses rêveries et mis à l’écart à cause de son comportement. Ses parents pensaient qu’il était simplement étrange et que ça lui passerait avec les années, alors ils ne s’en sont jamais occupés plus que cela -et ils n’en avaient pas vraiment le temps-.

Le fait fut que Noah ne changeait pas, au contraire, son comportement hors norme s’empirait avec les années. Il parlait sans cesse de coloris diverses et variés autours des gens, et la plupart des personnes de son entourage commençaient à penser qu’il faisait cela pour se faire remarquer. Sa mère commença à s’inquiéter quand il se mit volontairement à l’écart et surtout quand il se plaignit régulièrement de troubles tels que des migraines ou des gros coups de fatigue. Le père, plus sévère, le réprimandait de plus en plus en lui expliquant qu’il fallait qu’il se comporte autrement et qu’il arrête de rêvasser s’il voulait s’intégrer.  

Noah ne comprenait pas vraiment à vrai dire, à ses yeux sa vision du monde n’était pas un rêve mais la réalité. Alors il n’écoutait pas ses parents et continuait de parler de ce qu’il voyait, quitte à être à l’écart, quitte à se faire punir. De toute façon, il ne se sentait pas à l’aise avec les autres.

On découvrit son don d’empathe un été alors qu’il était en primaire. Un des amis des parents de Noah remarqua son don et en parla à ses parents. Il aida beaucoup le petit, c’était la première fois qu’on ne le regardait pas de travers ou avec pitié quand il racontait ce qu’il voyait. Il fut d’une grande aide pour le jeune sorcier, qui apprit la signification de certaines couleurs qu’il percevait. Ce fut également avec cet homme qu’il commença à s’intéresser aux livres, et qu’il développa une grande curiosité. Ce qui était bien entre eux, c’était que c’était la première fois que Noah ne se sentait pas en danger. Il n’était pas à l’aise avec les autres personnes, il n’aimait pas leur contact, il ne comprenait pas comment il devait se comporter pour leur plaire et il n’aimait pas voir le jugement et les moqueries des autres envers lui. Alors il ne faisait pas vraiment d’efforts, de toute façon être en groupe le rendait littéralement malade.

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Une bien triste et monotone vie pour un petit garçon, mais ce ne fut pas sa pire expérience. Un soir, alors qu’ils rentraient en voiture d’un diner de famille, la voiture manqua de percuter un animal près d’un stop. C’était un cerf, mais pas n’importe quel cerf, il était entouré d’une aura d’un noir profond qui transcendait même l'obscurité de la nuit. C’était la première fois que Noah voyait une aura aussi profondément obscure, aussi effrayante et pleine de haine. Le jeune garçon en hurla de peur, même les parents -habitués à des comportements étranges de sa part- furent choqués de sa réaction. Aux yeux d’un petit garçon, il venait de voir un monstre maléfique et dangereux. En réalité on supposa que c’était peut-être un animagus en fuite.

La nuit de cette soirée, le jeune garçon fit des cauchemars tout aussi rocambolesques les uns que les autres sur une bête noir, aux bois géants et aux yeux luisants, qui le poursuivait pour le noyer dans les sentiments négatifs et effrayants. C’était traumatisant pour un petit garçon aussi sensible que Noah, et celui-ci avait une très bonne mémoire alors il n’oublia pas cette expérience. Durant plusieurs semaines, tous les soirs il faisait le même cauchemar effrayant. Il était de plus en plus craintif par rapport au monde qui l’entourait, il fuyait tout le monde et toutes les interactions. Il se refermait au monde, à sa vision si particulière de celui-ci.

Le problème avec un petit garçon comme Noah, c’était qu’il était toujours assez aléatoire, il réagissait toujours à l’inverse de ce qu’on pensait qu’il allait faire. Il était indéchiffrable, une bizarrerie pour la société. Parce que plus qu’un simple empathe, le petit était bien plus sensible au monde que la norme, bien plus fragile. Un extraterrestre dans un monde qu’il aimait mais qui l’effrayait trop depuis des semaines. Alors, pour son entourage, c’était presque impossible de l’aider, que ce soit pour son don, son comportement face à la société, son inconfort avec le contact ou cette peur incontestée qu’il développait, personne ne savait quoi faire.

Personne, sauf ce vieil homme qui l’avait aidé dans le passé. Les parents parlèrent de la peur que développait Noah à leur ami. Celui-ci rencontra leur fils et trouva un moyen auquel personne n’aurait pensé pour calmer ses craintes. Il lui offrit une lanterne à huile en lui expliquant que c’était un objet très magique, qui chassait toutes les mauvaises auras, toutes les auras noires, tant qu’elle restait allumée. Le petit Noah était encore jeune à cette époque, il crut alors à cette histoire, il y crut dur comme fer et s’évertua jour après jours de garder la lampe à huile allumée. Étrangement, peu à peu ses cauchemars disparurent, mais sa peur non. Il développa une phobie du noir, une peur si prenante qu’il en paniquait. Il était complètement obsédé par le fait de garder sa lanterne allumée, coute que coute. Personne n’avait le droit de la toucher.

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Même si cette obsession était inquiétante, elle eut le mérite de régler le soucis de sommeil de Noah, qui entra d’ailleurs à Poudlard quelques temps plus tard. Sa première année fut un fiasco. En effet, le jeune homme n’était pas habitué au changement dans son quotidien, quotidien dont il était prit d’affection. Le changement fut compliqué et il causa beaucoup de soucis à sa maison la première année parce que le règlement ne se pliait pas à ses habitudes. Il fut difficile à vivre le temps de s’habituer, et se referma un peu plus sur lui même. Ce qui le permit de se cadrer fut sa soif d’apprendre, on réussit à le canaliser en lui montrant la richesse de la bibliothèque de l’école. Il y passe d’ailleurs toujours le plus clair de son temps. Il était et demeure toujours assez solitaire, il évite la foule, mange rapidement, fuit les matchs des différents sports et tous les lieux fréquentés. Durant tout ce temps il ne s’est pas fait d’amis, il a d’ailleurs la réputation d’un garçon assez étrange et solitaire. En général on ne le dérange pas trop.

Cependant, depuis sa dernière rentrée, on peut remarquer un certain changement dans le comportement de Noah. En effet, ses dernières vacances ne se sont pas très bien passées. Il s’est disputé quelques fois avec ses parents - enfin c’était eux qui étaient en colère et leur humeur a déteint sur lui - car ils voulaient qu’il s'intègre et qu’il ait le meilleur avenir possible. Noah n’est pas très intéressé par tout cela, enfin, il en a surtout très peur car il ne sait pas s’approcher des gens, et cela le rend malade. Mais il se dit que pour ses dernières années avant d’entrer en études supérieures il pourrait au moins essayer. Il ne sait pas vraiment ce qu’il cherche, si ce n’est une deuxième personne qui puisse le comprendre, qui puisse voir au delà de ses comportements étranges. Il aimerait bien interagir avec des personnes de son âge qui aiment les mêmes choses que lui. Il aimerait pouvoir mieux comprendre les auras...parce qu’il sait qu’un jour s’il veut avoir sa bibliothèque décorée de fleurs il faudra qu’il s’approche de la société d’un peu plus près. Cette réalité l’effraie beaucoup, mais il a décidé d’au moins essayer, comme quand il était tout petit, de s’approcher du monde qui le fascine… la réalité.




</div><div class="pr-titre1" id="pm-player">Derrière l'écran</div><table id="pm-table"><tr><td><img src="https://i.imgur.com/rdTmQEk.png" class="pr-icon" /></td><td valign="top"><div class="pr-player"><b>Aqua —</b> Je suis une petite personne née le 05/08/2001. J'aime lire, écrire, dessiner et regarder des séries. Je passe le plus clair de mon temps à écouter de la musique et j'aime quasiment tous les styles ( surtout le rock, la kpop( surtout la krap en vrai ) et les OSTs ). Je suis assez sensible mais aussi très salée dans la vie ! J'espère qu'on s'entendra !</div></td></tr></table></div></center>

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<div class="atlas_p"><div class="atlas_p_entete"><div class="atlas_titre">Mikaela Rosebury</div>
<div class="atlas_st">Mika - 27 ans - bisexuel - né-moldu</div></div><div class="atlas_p_contenu"><div class="atlas_p_infos"><p><span>Mikaela</span> préfère qu'on l'appelle <span>Mika</span> tout simplement parce qu'il n'aime pas particulièrement son prénom féminin et c'est aussi plus court. Même âgé de <span>27 années</span>, il assume très mal sa <span>bisexualité</span> et il n'a pas vécu beaucoup de relations homosexuelles. Ses origines sont <span>japonaises</span>, mais il est né en <span>Angleterre</span>. Il fait partie d'une famille moldue noble et plutôt riche, mais a hérité quelque part d'une touche de magie. Il est donc <span>né-moldu</span>. Mika a étudié et complété ses cours en <span>médicomagie</span> et <span>défense magique et occultisme</span> chez les <span>poufsouffles</span>. Jeune, il rêvait de devenir <span>thanatopracteur</span>, mais il en a été décidé autrement et exerce son métier de <span>professeur de runes depuis 4 ans</span>. Il se garde de juger les <span>directeurs</span> d'une façon ou d'une autre. Sa vision d'eux n'est même pas mitigée, il n'est ni pour ni contre leurs idées et agissements. De même pour la présence des <span>moldus</span> et des <span>cracmols</span> au sein de l'école, même s'il doit avouer ne pas savoir ce qu'ils font dans une école magique. Toutefois, il les traite exactement comme tout autre sorcier.

Sa <span>baguette</span> se constitue de bois de saule et son coeur est une plume de phénix. Elle mesure facilement 32 centimètres et est particulièrement rigide. Lorsqu'il est confronté à son <span>épouvantard</span>, celui-ci prend la forme d'une femme drapée de blanc, translucide et trempée, l'air absent et au teint cadavérique. Son <span>patronus</span> dessine un cerf. Il n'a pas contemplé <span>le reflet du miroir de risèd</span> depuis son adolescence. Il y a fort à parier que celui-ci a changé. Lorsqu'il sent <span>l'amortencia</span>, des effluves de miel envahissent son nez ainsi que l'odeur subtile des fleurs de cerisier. Lorsqu'il étudiait à Poudlard, Mika préférait assister à ses <span>cours</span> d'étude des runes plus qu'aux autres. On peut facilement l'amadouer avec un <span>bonbon</span> à la cerise, puisqu'il n'est pas très friand des friandises du monde sorcier. La <span>créature</span> qui l'inspire le plus est probablement l'oiseau-tonnerre. Mika possède un vieux <span>chat du bengal</span> qui l'assiste tranquillement durant ses cours, couché sur son bureau à observer les visages des élèves.</p></div><div class="atlas_caractere"><p>Lorsque vous voyez Mika, vous pensez que c'est quelqu'un de froid - glacial -, qu'il reste silencieux en tout temps à vous juger. D'un calme plat - presque malaisant -, il jauge de son air las. Pourtant, derrière cette façade, c'est tout autre chose. Les sourires craquellent souvent ce visage un peu trop sérieux. Mika est sympathique, gentil - d'une douceur incomparable - au quotidien. Cependant, il est quelque peu susceptible - mais ne le montrera pas. Ses sourires se flétriront, ses doigts se crisperont - son non-verbal vous fera comprendre que vous l'avez contrarié. Il reste humain avec beaucoup trop de failles. Mika ne se trouve pas assez bon, mais donne absolument tout dans ce qu'il fait. Il enseigne d'une main de fer - oui, une main de fer, dans un gant de douceur. Il aime ce qu'il fait; il aime ses élèves. Chacun d'eux. Il donnerait tout pour les protéger - de lui.

Sa sensibilité s'apparente à de l'empathie. Les malheurs des autres le touchent profondément, sans qu'il puisse y faire quoi que ce soit. Il reste cependant distant. Les gens qui se montrent trop entreprenant le font fuir. De peur de révéler quelque chose qu'il ne voudrait pas divulguer. Il se braque lorsque l'on s'intéresse trop à lui - parce qu'il ne se juge pas intéressant. [i]Parce qu'il n'est pas digne d'intérêt.[/i] Il ne sait pas comment gérer ce genre de comportement à son égard, alors il ne le fait pas. Mika s'en va tout simplement, au risque de passer pour un lâche. Il a mis des années à déchiffrer ses propres émotions et il ne les comprend - [i]accepte[/i] - toujours pas. Comment pourrait-il espérer comprendre les autres?

Mika ne se risque pas à aimer. Il a peur d'échouer, de décevoir. Il n'a pas confiance en lui ni même en l'autre personne. Les peu nombreuses relations qu'il a eu dans sa jeune existence se sont toutes soldées par un échec monumental. Il ne fait pas cela pour se protéger, il le fait pour protéger les autres. Il déteste blesser - faire du mal et se faire du mal. Il trébuche, tombe et reste au sol longtemps avant de se relever. Cela ne signifie pas une tendance à la dépression, seulement un peu de manque de volonté. Il se flagelle, se gifle mentalement pour retourner dans le bon chemin. Et il veut pousser les autres à le faire plus facilement. Meilleur conseiller qu'autre chose, il arrive très peu souvent à suivre les conseils qu'il offre aux autres.

Plutôt orgueilleux, il ne lui arrivera pratiquement jamais de pleurer devant les autres. Il garde tout pour lui-même et intériorise énormément. Il ne se confie pas - jamais - et il finira par exploser. Avec force. En vérité, il redoute le moment où ça arrivera, car il ne sait pas ce qui pourrait arriver. Mika n'aime pas se confier, ce qui n'aide pas la chose et il est borné. Vous pouvez lui crier dessus, il ne vous écoutera pas - jamais - surtout s'il sait qu'il a tort. Il n'accepte pas l'échec et il est dur envers lui-même. C'est plus complexe que du défaitisme; Mika a été élevé avec la certitude que l'échec était la fin de tout. Que c'était inacceptable.

Très fermé d'esprit, il accepte mal le changement et sa bisexualité. Tout ce qui sort de l'ordinaire, il a du mal à l'accepter. Pourtant, ce n'est pas une raison qui le pousserait à agir différemment envers les gens différents - comme les hybrides, par exemple. La pression est aussi une chose qu'il supporte mal et ça finit par l'écraser - le désespéré - alors il subit en silence et se sent mal dans sa peau. Mika a honte de ce qu'il est, mais ne le montre pas - il ne veut inquiéter personne. Il rejette inconsciemment les autres et ne s'attache à personne - la solitude l'attend à chaque coin.

Mika a été encadré par des parents stricts qui priorisaient les bonnes manières. Les valeurs japonaises sont maîtresses de son enfance et elles sont très ancrées en lui. Il est très ((trop)) droit et le sait - ça l'embête.  Il tente de casser ses petites manies, sans succès. En fait, il se trouve être extrêmement complexé par ce qu'il est.


((ramdom facts)) connaît l'utilité de chaque ustensile par coeur ♪ ne sait pas nager ♪ déteste le goût de l'alcool ♪ cuisine comme un chef ♪ déteste tout de la noix de coco ♪ adore les chats ♪ passionné par l'étude des runes ♪ jamais sans son chat ♪ et sans son yogourt ♪ du genre à faire des surprises à ses élèves ♪ s'évanouit à la vue d'aiguilles ♪ aimerait beaucoup aller au japon ne serait-ce que pour pouvoir contempler la floraison des cerisiers ♪ se démarque par ses habits typiquement japonais ♪ compréhensif, mais sait se faire respecter ♪ insomniaque ♪ la musique peu l'apaiser comme l'agresser ♪ aime les journées pluvieuses ♪ se retrouve souvent à la bibliothèque en dehors de ses cours à lire un livre ♪ se promène souvent dans les couloirs de l'école la nuit à cause de son insomnie ♪ est plus sévère qu'on pense ♪ mais pas injuste ♪ sa couleur préférée est probablement le rouge ♪ les cerises sont son dada ♪ proche de ses élèves ♪ mais pas trop, quand même ♪ ne sait pas dire non ♪ aimerait avoir des enfants, un jour ♪ cache toujours ses avants-bras par honte, puisqu'il a tenté de se suicider, une fois ♪ aime contempler la lune</p></div><img src="https://i.imgur.com/eh9xHUj.png" class="atlas_citation" /><div class="atlas_histoire"><p>♪ Naît à Londres de parents moldus.
♪ Enfance particulièrement stricte; il n'avait pas le droit de s'amuser. Son père lui a inculqué des valeurs profondes et puissantes. Il se mangeait souvent une règle sur les doigts lorsqu'il n'écoutait pas. C'est la raison pour laquelle il a plusieurs petites cicatrices sur les doigts.
♪ Il découvre assez tôt qu'il peut user de magie et ça contrarie son père qui devient encore plus sévère.
♪ Lorsqu'il reçoit sa lettre de Poudlard, son père la déchire devant ses yeux ahuris. Finalement, c'est sa mère qui l'envoie à l'école de magie à l'insu de son mari.
♪ Mika se fait un peu intimider au début, mais fait bien vite sa place. Il se démarque par ses notes excellentes. Pendant les vacances, il retourne au manoir de sa famille à contre-coeur, car il sait que son père sera sur son cas. Lorsqu'il lui fait part de son désir d'être thanatopracteur, son paternel l'invective de paroles abjectes. [i]Il ne sera jamais capable d'exercer un tel métier, puisqu'il est une honte.[/i] C'est comme ça que son père lui a présenté ça.
♪ Au cours de ses études, il se découvre une passion pour l'étude des runes et se met à douter de ce qu'il veut faire plus tard.
♪ À la fin de ses études à Poudlard, Mika se retrouve impliqué dans des événements compromettants. Ses fréquentations laissent à désirer et il se retrouve en situation délicate qui implique ses parents. Il ne comprend pas bien ce qu'il se passe jusqu'à ce qu'il reprenne ses esprits et découvre le corps détrempée de sa mère inanimée au sol.
♪ Il est accusé injustement du meurtre de sa mère faute de preuve l’innocentant. Il se retrouve donc à Azkaban et c'est la descente aux enfers.
♪ Mika y passe plusieurs mois où il commence à perdre la boule et tente de s'enlever la vie.
♪ Après presque une année, il est libéré, les preuves ne mentant pas. Il n'est coupable de rien, finalement, mais c'est trop tard.
♪ Il reprend lentement le dessus sur sa vie, mais ne sait plus où se tourner. Finalement, il décide de se tourner vers le métier de professeur de runes à Poudlard.
♪ Sa vie se range enfin et il s'imbrique dans une routine rassurante pour les 4 prochaines années. (sans compter sur les récents événements à l'école de magie)</p></div></div><div class="atlas_footer"><img src="https://i.servimg.com/u/f67/18/99/98/66/mika_014.jpg" class="atlas_img_footer" /><span>Feat. Mikazuki Munechika, Touken Ranbu</span><br />cc c encore moi, markus et promis, c'est le dernier [strike]ou pas[/strike]
j'ai pas dit, mais le codage a été réalisé en ls par halloween !!!<br /></div></div>

<link href="https://fonts.googleapis.com/css?family=Playfair+Display" rel="stylesheet"><link rel="stylesheet" type="text/css" href="https://dl.dropbox.com/s/kwidkp7m150ug8d/srey.css?dl=0"><center><div class="fond"><div id="bord"><div class="henri">lily</div><div class="texte"><div class="sstitre1">cecily kamsakul</div>
<b>âge —</b> dix-huit ans.
<b>orientation sexuelle —</b> bisexuelle.
<b>origines —</b> thaï.
<b>sang —</b> moldue.
<b>année d'études —</b> huitième année.
<b>licence —</b> droit et politique magique, mais elle veut se réorienter l'année prochaine.
<b>avenir —</b> ses parents croient encore qu'elle veut travailler au ministère, la vérité c'est qu'elle voudrait être herboriste.
<b>ressenti sur les sorciers —</b> elle les envie souvent.
<b>avis sur les directeurs —</b> oh c'est admirable ce qu'ils ont fait !

[size=10]ft. hester - sas milledge[/size]</div></div></div><div class="bord4"><div class="texte4"><b>épouvantard —</b> ses parents et sa soeur, déçus par elle.
<b>reflet du miroir de risèd —</b> elle se voit dans une serre, entourée de centaines de plantes, les mains pleines de terre.
<b>patronus —</b> une tortue d'hermann.
<b>amortentia —</b> encens, chèvrefeuille et clémentine.
<b>matière favorite —</b> aucune actuellement.
<b>bonbon favori —</b> les bonbons au miel.
<b>créature inspirante —</b> les centaures.
<b>animal de compagnie —</b> une mante orchidée qui s'appelle barbara.</div></div><div class="fond2"><div class="bord2"><div class="texte2">oeillets, pivoines et gerberas, lily vous en fera des bouquets de ses doigts beaux teintés d'ambre, enjouée aux paumes collées de sève elle ne connait que des printemps à l'éternel renouveau. c'est drôle comme ses éclats de rire ont le goût des étés naissants, celui d'un spleen bienheureux qui fait frémir sa peau hâlée ! elle a les lippes cousue d'une mélancolie qui perle au coin des yeux, mais comme les hivers froid elle l'oubliera sous un tapis d'hellébores : elle ne connait que les aubes vermeilles, rien que les jardins sanctifiés où brûle un soleil immortel. elle tend la joue sans craindre le venin ; aconit, ciguë ou laurier-rose elle les saisira tous à pleines mains, elle croquera les feuilles d'armoise en belle enfant chaste qui ne voit pas venir le soir tiède. elle n'entends pas sonner les vêpres, lily, elle prend racine dans vos amours, se nourrit de vos émois délavés comme on s'abreuve d'ambroisie car, la pauvre,
son coeur est pris dans le lierre.

ultra superstitieuse — elle rigole très fort mais cache ses sourires avec sa main — pas très câline, du genre à garder les bras le long du corps quand vous l'étreignez — se laisse marcher sur les pieds — elle ne porte pas de bijoux, sauf un bracelet en jade qu'elle a reçu de ses parents — en quête de validation plutôt que d'attention — not a cool kid — corrige votre grammaire — intéressée par la lithomancie — chouchoute des profs jusqu'aux ASPIC, maintenant euh c'est compliqué — elle a de la terre sous les ongles — plant mom bienveillante — elle tient un herbier depuis qu'elle est en deuxième année : c'est un ouvrage en plusieurs volumes — elle s’y connaît un peu en insectes et en champignons aussi — elle brûle de l'encens et fait des offrandes pour les fantômes de poudlard — bouddhiste pratiquante — elle a déjà consommé des plantes hallucinogènes plus ou moins intentionnellement — elle a un insta (@plantsrmagic) sur lequel elle poste ses petites recettes d'herboriste — végétarienne depuis cinq ans — pro des infusions et buveuse de thé.</div></div></div><div class="fond3"><div class="bord3"><div class="texte3">lily est de ces campanules qui grandissent dans l'ombre d'une soeur divine, un papillon de nuit aux ailes emmêlées dans son cocon, piégée dans la soie sans trouver les mots pour s’en défaire. elle a la peau d'argile des enfants qui ne savent pas dire non à leurs parents, qui suivent les chemins défrichés pour ne jamais se perdre dans les crépuscules : on lui remplit la tête de sable et de béton et -- elle étouffe oh elle étouffe
elle voudrait
RESPIRER

— lily est née dans une famille moldue où la religion occupe une place essentielle : quand sa soeur ainée a démontré des signes de magie, personne ne savait comment l'appréhender.

— elle a toujours un rapport un peu ambivalent au monde magique, et notamment aux fantômes. elle ne sait toujours pas comment se comporter avec eux, elle leur fait des offrandes de temps en temps et leur souhaite de trouver la paix.

— sa soeur est une sorcière immensément talentueuse, qui travaille désormais au ministère. lily est à poudlard pour suivre ses traces mais ses exploits passés l'étouffent.

— c'était une bonne élève parce qu'elle travaillait dur, mais ça ne suffit plus désormais, ses notes sont en chute libre et elle a peur d'annoncer à ses parents qu'elle veut se réorienter.

— ses parents lui permettaient de terminer ses études à poudlard à condition qu'elle fasse du droit, mais elle peine à remplir sa part du contrat. ils préfèreraient la voir dans une université moldue prestigieuse.

— c'est une enfant sage mais elle a déjà été collée pour avoir trainé dans la forêt interdite, et elle est tombée une fois dans le lac noir en essayant de ramasser des algues.</div></div></div><div class="fin"><b>pharéole/jade -</b> faux départ hop on recommence</div></center>

<style>::-webkit-scrollbar {width:0px}.bdy{border: 1px white solid;height: auto; width: 500px; background-color: white;}.hdtitle{text-align: center; color:rgb(170,25,32); font-family: 'Oswald', sans-serif; font-size: 22px;}.int{font-family:'Roboto', sans-serif; color:#444; text-align: justify; font-size: 10px;}.smollpic{height: 150px; width: 150px; background: white; border: solid #e0e0e0 1px}.intropic{margin: 8px 8px 8px 8px; height: 255px; width: 200px; padding: 5px; background:white; }.container{position: relative;height: auto; width: 500px}.opa{opacity:0.1}.opa:hover{opacity:0.9;}</style>
<link href="https://fonts.googleapis.com/css?family=Oswald|Roboto" rel="stylesheet"><center><div class="bdy"><img src="https://i.imgur.com/80QGa39.png"><br/><br/><div class="hdtitle" >Galaxy Astrid Edwards</div><br/><center>▬▬▬▬ஜ۩۞۩ஜ▬▬▬▬<br/></center><center><table><tr><td><div class="intropic"><img src="https://i.pinimg.com/564x/32/66/a3/3266a355b2dcaf7133c64c283a02ce0e.jpg" style="height: 250px; width: 200px"></div></td><td><div class=" intropic int">[b]PRÉNOM(S) ET NOM —[/b] Galene Astrid Edwards
[b]ÂGE —[/b] 16 ans
[b]ORIENTATION SEXUELLE —[/b] hétérosexuelle
[b]ORIGINE —[/b] anglaise
[b]SANG —[/b] sang-mêlée
[b]PARTICULARITÉ —[/b] maudite
[b]ANNÉE D'ÉTUDES —[/b] 6e année
[b]OPTIONS OU LICENCE —[/b] Base du droit et commerce magique, Langue classique + Deuxième langue (Mandarin)
[b]AVIS SUR LES CRACMOLS ET MOLDUS À POUDLARD —[/b] très positif
[b]MAISON — [/b]gryffondor
[b]AVATAR —[/b] LadyBug (The Miraculous Ladybug)</div></td></tr></table></center><br/><center><table style="background: transparent;"><tr><td><div class="smollpic"><center><img src="https://i.pinimg.com/564x/be/01/e7/be01e7e642344869bd704796df8d547b.jpg" style="height:130px; width:130px; padding: 10px"/></center></div></td><td><div class="smollpic"><center><img src="https://i.imgur.com/UWiALdF.png" style="height:130px; width:130px; padding: 10px"/></center></div></td><td><div class="smollpic"><center><img src="https://i.pinimg.com/564x/c6/0f/37/c60f37292cdce51bb4f3e1024c5f243c.jpg" style="height:130px; width:130px; padding: 10px"/></center></div></td></tr></table></br><div style="height:300px; width: 460px; margin: 5px 5px 5px 5px; "><table><tr><td><div class=" intropic int" style="overflow:auto "><center>[b][size=18]PHYSIQUE[/size][/b]</center><br/>deux prunelles ciel vous tombent dessus, s'en suit un sourire comme elle sait si bien les faire, arqué, attentionné, assuré. son charme est naturel, petit nez retroussé, deux yeux de biche, de longs cils, deux petites pommettes, des lèvres pincées - joli petit minois au teint de pèche. encens sucré émane de son gel douche, lait d'amande pour peaux sensibles et un zeste de citron dans le shampoing ravive sa mine. touche framboise recouvre ses lèvres, et on la voit si souvent avec un jus à la myrtille, à l'apparat coloré fruité. maquillage discret, l'effet de son mascara est son préféré, jeune avait-elle toujours adoré la manière dont ces cils mettaient ses yeux en valeur, d'habitude si petits. contouring propre, un brin de fantaisie accompagne cette bouille si charmante en des lèvres tape à l'oeil des fois. on remarquera ce bleu caractéristique de nuits en boite où s'arracher devient son motto, où le rouge pétant du bal orné de ses paupières ombrées doré. c'est le maquillage apporté par le travail de maman, elle ne pouvait pas se permettre de le gâcher. ses épaules sont tachées rousses, quelques petits points, et puis de brûlures quand il fait torride et qu'elle les balade à nu sans crème. ce à quoi s'accompagne l’acnée de l'age, sur les clavicules. ses bras restent intacts, avec comme ces petits poils s'hérissant lord de froid ou de frissons provoqués par un film d'horreur, discernables à ceux qui s'y attardent.

ses mains sont petites, ses doigts fins et longs, les ongles recouverts de produit acidulé pour la persuader de ne plus se ronger les ongles comme elle pouvait le faire, obsessivement. morphologie en A, un bonnet B, la taille fine, les hanches aguicheuses et ce mètre soixante trois de la frustration. elle aurait aimé être armée de ses longues et grandes jambes, auraient-elles alors détourné son attention de sa poitrine qui l'a complexée il y a de ça deux ans. pour compenser lorsqu'elle a l'occasion de faire sa belle gosse même des stilletos n'iront pas à l'encontre de sa volonté de se la ramener. chaussures sont l'accessoire qui lui plaisent le plus, et niveau talon elle fait fort et haut - ça ne l'a jamais empêché de botter le cul de connards. Compensées, bottines, en similicuir, polyamide ou encore en polyuréthane, doc martens cirées, cuissardes, et les quelques chaussures plates, passant de sandales, à ballerines aux typiques converses ou basket. c'était courant de la voir avec des paires de rechange. sportive et passionnée, son affection se porte sur la danse contemporaine et la boxe. elle avait commencé la danse avec le ballet, mais les pointe et les nombreux ongles de pied cassés le sang s'en suivant lui causa beaucoup trop de peine.

jolie astrid mais pas frêle ni faible, de ses abdos travaillés par le mouvement en rythme de son corps, et ses gens frappés dans le cadre de l'amour pour le sport. l'histoire dit que ses uppercuts en ont brisé des dents. cette cellulite entre les cuisses marque la déchirure de sa peau comme une plaquette de sang qu'on a déchiré, laisse penser que son corps avec quelques cicatrices de griffure et ce dos étonnement cambré pour son âge, laisse entrevoir quelques secrets là au delà de l'oeil du commun. elle n'en n'est pas moins éblouissante dans son éclat de rire au soleil, en écho le paysage s'accorde avec elle et reprend de la couleur. Haut colorés et à motif lui vont le mieux, elle est si pleine de vie après tout. Elle est plutôt pantacourt, les bas sombres s'alignent mieux avec ces hauts et vestes. Et puis ça lui permet de montrer ses bracelets pour pieds. Astrid aime les boucles d'oreilles rondes particulièrement. Dynamique et vivace, toujours prête à rendre la moindre crasse.
</div></td><td><div class="intropic"><img src="https://i.imgur.com/8BpvNFR.png" style="height: 250px; width: 200px"></div></td></tr></table></center></div><div style=" background: rgb(170,25,32); width: 500px"><br/><div class=" intropic int" style=" width: 430px; padding: 10px; background: rgb(170,25,32); color:white; overflow:auto "><center>[b][size=18]CARACTERE[/size][/b]</center><br/>
[justify]Elle aime si profondément qu’elle s’y blesse, trop honnêtement à ses dépens. Si abondamment et sans répis qu’elle fatigue. Là devant vous elle est si détachée du regard que vous lui portez. Yeux rivés sur son portable, pourtant toujours la parole facile. Vous n'échangiez guère en faisant la queue de la cafétéria, son impatience est palpable. Doigts fins appuient sur l'écran tactile avec cette habitude et ennui mais en même temps pour combler le vide que crée ce silence. Pas que vous aviez à discuter, la parole avait simplement disparu au détriment de regards connaisseurs. La voilà sous vos yeux : véritable paradoxe, complète oxymore, hypocrite dans un sens presque bénin du terme au long des contradictions de son existence. Son œil inquisiteur lève un sourcil, confuse de par votre regard qu'elle trouve en sa direction. Ses iris glissent sur le côté, analysent la panoplie de gens qui se trouvent autour d'elle. Pas de soupir, lentement elle respire, vous regarde comme vous éveiller de ce regard bien trop vrai. Elle semble avoir une idée, et tire cette maligne et féline expression d'une voleuse. Sourire fin, mine enjouée, comme soudainement réveillée. Pas chaloupées, elle se rapproche de vous pour s’appuyer contre vous avec cette assurance :

▬ [color=#fefefe][b]Je te paie un sandwich au supermarché d'à côté, j'suis certaine qu'il y a moins de monde là bas. [/b][/color]

Soupiré en un sourire, des doigts vous ont en étreinte. Une douceur dans une esquisse un peu maladroite. Avoir ces yeux sur vous a quelque chose d’enivrant. Son corps s'appuie contre le votre avec naturel surprenant. Comme une attention bien trop détaillée à votre égard, comme un plein de sentiments partagé en ces sourires enthousiastes et sincères. Qu'elle est adorable. On dirait qu'elle est bonne comédienne. Les filles n'aiment pas ça chez elle - elle admet si honnêtement avoir besoin d'attention. C'est peut-être parce qu'aussi rapidement elle s'en détache qui fait que la gente masculine est happée par ce qu'elle reflète.

Il suffit de la voir, la miss ne tient pas en place. Son plein d'énergie en entraîne certains, en fatigue d'autres. Elle se mêle de tout ce qui la regarde ou pas, et est plutôt douée lorsqu'il s'agit d'écouter discrètement ce qui se fait ou se dit en secret. Décidée à faire bouger les choses et les gens, avec la force s'il faut - ses idées reflètent cette peur qu'elle a d'être délaissée, incapable de prendre elle-même des décisions. Astrid n'apprécie pas qu'on choisisse pour elle. Ce qui fait qu'elle puisse se montrer difficile, impatiente, voire colérique quand les choses ne vont pas dans son sens. Une enfant encore, qui ne se plie pas au monde mais qui prend toutes les libertés pour que le monde se plie à elle. Une enfant dans son intérêt pour tout et n'importe quoi, mais surtout n'importe quoi.  Astrid tient à cœur ce qu'elle entreprend, ce qui se reflète dans toutes ses émotions qu'elle exprime et explique. Elle taquine, enquiquine un peu trop peut-être, son attention dérive et son intelligence gâchée par ce peu d'attention accordé à ses études. Téméraire quand elle s'y met, mais aussi au comportement même si drole dans ses innovations risqué sans nécessité. Son peu de sens de danger la met également dans des situations peu conventionnelles et dont il est difficile pour elle de s'en sortir.

C'est ce peu de sens de danger qui la pousse à faire ce que personne n'ose, qui la pousse au devant de la scène et rire comme jamais. Contre votre gré elle vous amènerait, de ce rire qui accroche, qui rapproche, avec un peu d'innocence et en même temps pas assez pour que vous ne compreniez pas où elle vous mène. Astrid aime séduire pour ce que c'est, vaguement flirter sans arrière pensée. C'est facile d'être physiquement proche de quelqu'un, la miss a le toucher facile, la sympathie à la bouille et beaucoup de gentillesse avec elle. Lorsqu'il s'agit de mêler les sentiments à tout ça, madame change complètement, devient discrète, disparaît. Puisque maintenant ce qu'elle dit est important, puisque maintenant, elle peut pas juste plaisanter comme elle le fait si aisément avec la gente masculine - tout semble devenir une erreur de sa part, et elle se tait.

Astrid observe lorsqu'elle n'ouvre pas sa bouche. Retient les attentions des autres avec munition perspicace mais aussi à si facilement remarquer ce qui ne va pas chez autrui. Elle pourra apprécier beaucoup de choses sans qu'on ne lui en parle, dans la tenue, dans la posture, dans l'attitude à son encontre différente des autres, peut-être. En même temps ça fait d'elle quelqu'un de rancunière et à la mémoire du moindre détail, lui causer du tort, à elle ou à ceux qu'elle aime, c'est ne plus valoir exister. Une vraie lame empoisonnée quand salée et amère, une rage l'emplit la jeune femme. La miss se moque, de ce rire venimeux, et cette étroitesse d'esprit pour se rassurer, pour se calmer. Son pardon vaut des diamants et si vous le voulez vous devriez travailler d'arrache pied pour l'obtenir.

Du coup ça fait la commère. Il faut se retenir devant ceux sur lesquels elle crache, garder ces pulsions à la violence pour les partager avec celles et ceux qui tolèrent l'Astrid plus putride. La bienséance devient alors ironique, les compliments comme de travers une épée pointée avec l'objectif de blesser au plus profond quelques secondes plus tard. Elle peut s'emporter, et elle ira frapper. Son coup droit ne va pas vous manquer, mais surtout jamais Astrid ne va vous oublier.

Caractérielle jeune femme qui tape du pied. Elle tient à se faire respecter et se faire comprendre, ce malgré le fait qu'elle se sache qu'elle n'est pas la plus supportable. La parole facile, la miss, pipelette qui ne sait décemment pas quand s'arrêter dont la parole s’avère être une de ses meilleures et pire qualités. Souvent se trouvera-t-elle en train de se justifier, plus par impulsion que par nécessité. Lorsqu'on l'accuse elle semble frustrée, fronce l'expression parce qu'elle n'aime pas avoir tort, parce qu'elle n'aime pas qu'on lui dise qu'elle ait tort, qui êtes vous pour lui dire qu'elle a tort ? Encore pire lorsqu'on ne la laisse pas [i]fixer[/i] ce qu'elle a fait de mal.

Obsessionnelle sur ce qu'on pouvait lui dire, au final, puis si cruellement indifférente dans ce moyen de se protéger. Jeune femme en croissance perpétuelle pour qui tout semble si évident manque de voir comment elle peut blesser ceux qui l'entourent, hâtivement. Astrid court toujours, à la recherche d'un sens dans sa vie, de tensions qui la fassent souffrir de façon à ce qu'elle se sente réellement vivre. 
[/justify]
</div><div style=" height:auto;margin:4px;"><img src="https://i.imgur.com/Aa4Rvcf.png" style="height:100px;width:100px; box-shadow: 1px 1px 1px black; margin:4px"><img src="https://i.imgur.com/1qjX3nT.png" style="height:100px;width:100px; box-shadow: 1px 1px 1px black; margin:4px"/><img src="https://i.imgur.com/NKOELVT.png" style="height:100px;width:100px; box-shadow: 1px 1px 1px black; margin:4px"/><img src="https://i.imgur.com/shuIcHC.png" style="height:100px;width:100px;box-shadow: 1px 1px 1px black; margin:4px"></div></br><div class="container"><img src="http://68.media.tumblr.com/295fb108b2f4eca4ea16583155c006ec/tumblr_oh4lk7RiKD1utjz4jo1_500.gif"><div class="opa" style=";position: absolute;top: 50%;left: 50%;transform: translate(-50%, -50%); text-align: justify; height: 150px; width: 430px; background:white; font-family:'Roboto', sans-serif; color:#444; font-size: 10px; padding: 5px;">baguette : en bois de noisetier de 27,94 centimètres, peu souple, coeur de plume de phénix ✘ épouvantard : un reflet d'elle-même ignorante et enchaînée ✘ patronus : loup ✘ risèd : se voir parcourir le monde ✘ bonbon favori : tous ✘ odeur de l'amortentia : pomme cassis framboise, cerise, miel ou caramel ✘ créature inspirante : l'hyppogriffe, qu'elle trouve à son image, créature fiere et intelligente mais également le dragon pour sa dangerosité et capacité à la destruction ✘ animal de compagnie : un hibou blanc appelé Ei ✘ matières favorites : potions ✘ Sorts favoris : Récurvite, c'est bien pratique lorsqu'il faut faire le ménage et que le temps manque, et Tarentallegra, car tant elle force quelqu'un à danser, mais pas forcément à bien danser ✘</div></div><div style="background: white; width:500px"></br><div class=" intropic int" style=" width: 430px; padding: 10px; overflow: auto"><center>[b][size=18]HISTOIRE[/size][/b]</center><br/>
[justify]papa moldu, maman sang-mêlée et te voilà toi née sous le signe de l'oeil. petit sucre d'orge qui tient dans sa minuscule main le doigt d'une génitrice éreintée par l'effort. sueurs perlent sur le front de cette femme dont le mari immortalise un des moments les plus intimes de sa vie. elle n'était pas aussi jolie dans l'objectif qu'elle aurait aimé la maman. mais qu'importe elle t'avait toi et pour l'instant ça lui suffisait.<br/><br/>elle te voulait. tu pouvais être rassurée avec ta petite mèche de nouveau né qu'elle n'allait pas instantanément te jeter. tout portait à croire que si pourtant, ses envies aussi virulentes que violemment elle pouvait s'en débarrasser. l'intuition brillante, c'est comme ça que certains l'appelaient. pour toi c'était cette manière de changer d'avis brusquement sans explication. c'est effrayant.

rapidement elle n'avait plus envie de toi dans sa vie. tu n'avais pas besoin de l'entendre de sa bouche, elle n'était pas là pour te le dire. tu pouvais le sentir. du jour au lendemain devenue cette poupée qu'on oubliait parce qu'on en avait plus envie qu'elle existe, parce que c'était signe de responsabilités qu'on ne voulait plus assumer. ça avait l'air bien pourtant, la promesse d'une enfant.

papa est las, fatigué mais là. plié en deux en trois pour cette femme qu'il estime qu'il ne mérite pas. elle est si belle maman. beaucoup la jalousent. beaucoup la désirent. ces reflets atteignent papa, viennent frapper son peu d'estime de lui-même avec cette crainte passée sous silence : [i]elle est trop bien pour moi[/i]. astrid comme en colère avec ces remarques passées au crible de peinture invisible aux yeux de ceux qui n'ont pas vu cet homme se mener se surmener par amour. pourtant elle ne peut nier remarquer qu'elle est belle maman et puissante en même temps, que le monde tourne autour de son petit doigt par un regard charmant. qu'elle est belle cette princesse traitée par un père gâteux et une mère absente.

tu étais trop jeune pour savoir ce qui s'était passé, un peu avant ta naissance sa belle sœur, ou du moins la sœur de son mari, avait elle-même accouché. mais elle n'a pas pu survivre à ce qui s'est produit. corps frêle ? coeur faible ? tu n'osais en parler, car ce sujet à table ou n'importe où était prohibé. cette femme s'en détournait, s'énervait, s'ennuyait, tirait les traits comme une gamine pour qu'on change de sujet.

▬ [b][color=#990099]quand je pensais qu'un enfant changeait des vies, je ne pensais pas à ça.[/color]
[/b]
et quand ton père raisonnait avec elle elle s'écriait.

▬ [color=#990099][b]mais geoffrey, je me fiche de tes solutions ! tout ce que je veux c'est qu'on me la rende. est-ce que tu peux me ramener ta soeur ? tu ne peux pas me ramener ta soeur.[/b][/color]

et il s'était emporté ce jour là:

▬ [color=#000099][b]et tu crois que ça ne me peine pas de t'entendre crier à la moindre mention de Reyna ? c'était [i]ma soeur[/i], amber.[/b][/color]

comme une reine la dame s'offusque, se lève et claque la porte du living room. toujours la même histoire. toujours le même sujet. autant tu ne pouvais dire si elles étaient proches toi astrid. autant tu percevais qu'il y avait un peu de comédie dans le tas, de la comédie qui te rendait amère jeune fille. oui, amber isabella edwards cherchait une raison valable pour t'oublier. quelle autre raison aurait-elle ? tu étais plus jeune que lola. pourquoi du jour au lendemain ta mère prenait pour elle-même les pleurs d'un homme qui avait perdu sa sœur ?

oh tu étais petite astrid et tu allais lui apporter que des problèmes. bien sur que tu n'allais apporter que de frustration sur frustration à une femme qui voulait un enfant comme on veut un jouet. on t'aurait demandé aujourd'hui tu dirais du tac au tac préférer faire avorter une femme dont les conditions ne lui permettent pas d'élever un enfant qui se sentirait aimé que de le laisser vivre avec ça sur le dos.

oh si tu pouvais astrid tu aurais été au tribunal accuser tes parents de t'avoir mise au monde quand ils n'étaient pas prêts : ce qu'ils avaient fait, c'était t'assurer une vie de souffrance et de manque d'estime en toi.

miss, ton père t'a élevée mais on aurait dit ta mère en te regardant. tu voulais être socialement influente, puissante. exubérante presque à défaut mais authentique et indépendante. pas besoin d'une mère trop occupée à vendre des produits de beauté. pas besoin de ce père qui continuait à la gâter. (elle les pardonnerait un jour peut-être mais rien n'était encore prêt). tu serais comme maman mais en mieux. et au lieu de passer par cette phase d'adolescente ou tu renierais tout ce qu'étaient tes parents, au contraire tu te servirais de ce qu'ils t'ont appris pour les dépasser. qu'est ce qu'être influente signifiait pour toi ? curiosité, informations, ragot - un goût prononcé pour voir le mal dans la vie des autres, cette sorte de voyeurisme amené par la génération actuelle toujours à l’affût d'un dérapage.

astrid tu notais ce tout. un petit carnet avec toi, et tes gribouillis, t'accompagnait toujours avec ce but de comprendre au mieux ce qui se passe. malsain irrespect des limites devient ce qui fait ta compassion pourtant. autant une histoire pouvait t'intéresser en tant que telle, autant les personnes derrières étaient bien réelles.

le pouvoir que t'accorde avoir la main sur ce genre d'information est indéniable. et tu n'ira pas mentir et dire que tu ne t'en sers pas pour le tourner en dérision. c'est si superficiel, si ennuyant, et pourtant tu en ris. un copain infidèle, un gamin soupçonné de toucher des filles dans les toilettes, la fille seule là bas seule qui ne se lave pas tous les jours... des petits trucs au final, lancés par tes soins. tu voyais le résultat brodé de tes dire tisser une toile épaisse au fur et à mesure. c'est dangereux, mais justement tu adorais ça.

la vérité et toi aviez une relation complexe, tu la trouves si peu pleine de charme, comme ta relation avec les conclusions aux problèmes d'ailleurs. future journaliste, il faut dire si tu ne sais pas embellir tes écrits tu ne serais bonne à rien. tu riais éperdument des titres clickbaits pour lesquels les gens tombaient presque toujours pourtant. entre tout ce qui se passe dans ta tête. tu tapais à l'ordinateur des articles gossip que tu partageais. miss qui disparaissait de la vue la seconde que son cœur battait trop fort. cela t'étonne que tu ne te fasses pas attraper.

tu n'étais tenue du potentiel en toi que de par ton père. ta mère bien trop occupée. la lettre est arrivée un peu avant d'y rentrer en troisième année, sans surprise, peut-être mais avec beaucoup d'anticipation. geoffrey comptait l'histoire de Poudlard auparavant à l'accès qu'on ne pouvait trouver sur des cartes, auparavant inconnu des moldus. c'est de lui que tu tires l'empathie la plus grande pour ceux pour lesquels le gène ne s'activait pas ou que partiellement. il en parlait avec beaucoup d'enthousiasme ton père des avancées proposées par les Scamander. leur présence même en tant que directeur et co-directrice marquait un changement indéniable dans la relation mages et moldus de l'époque ((du moins à leur arrivée ce qu'il en était du traitement de ces derniers dans l'enceinte du campus, il l'ignorait)). curieux homme que geoffrey dont tu tires cette insatiable et insupportable habitude de tout questionner tout le temps.

c'est le cœur un peu lourd que vous vous quittez d'abord. ta mère n'est pas là pour toi. elle t'envoie des crèmes, des parfums, du maquillage, comme elle le fait si bien. tu reviendras le temps des grandes vacances tu dis à ton papa qui sourit et te dis qu'il était content de t'avoir avec lui et que tu lui manquera. des mots de ta mère tu n'en n'as jamais eu. mais ce n'est pas un problème. tu n'en n'as pas besoin.

((et dans tout ça y'a ce qu'elle dit pas. une soirée organisée là ou maman travaillait. beaucoup d'invités. papa qui disparaît. un invité qui la suit. elle qui prend peur. mais y'a plus de maman sur qui compter plus de papa toujours à ses côtés. elle avait 12 ans quand c'est arrivé. astrid sortie hâtivement va se cacher là sous une table où sont entreposés des mets pour les invités. elle prie, fort, vite. [i]qu'il me perde. qu'il me perde. qu'il me perde.[/i] sa tête lui fait effet de coton et ses tempes brûlent. et lorsqu'elle ouvre les yeux elle ne se voit plus. l'homme était parti mais c'était loin le cœur de son anxiété. la jeune fille s'exclama, ce qui alerta les personnes autour. elle réussit à se lever jeune fille, encore tétanisée de la poignée qu'avait cet homme sur ses cheveux il y a de ça quelques minutes. elle se souvint de son visage mais au vu du nombre d'invités, il était peu probable que sa mère le reconnaisse si elle le décrivait.))

[/justify]
</div></br></div><div style="background: rgb(170,25,32); width:500px"></br><div class=" intropic int" style=" width: 430px; height: 120px; padding: 10px;"><table><tr><td><img src="https://i.imgur.com/93Io7NG.png"></td><td>coucou on m'appelle yoppy dans le bahut. j'suis extrêmement anxieuse vu que l'univers d'harry potter m'est pas tout à fait familier j'ai du lire quoi le premier tome et vu tous les films mais qu'une fois genre ??? le forum est beau sinon et y'a beaucoup de monde, j'espère que j'ai pas mal interprété le perso d'astrid. </td></tr></table></div></br></div></div>(c) yoppy</div></center>

<link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Roboto|Monda|Vidaloka' rel='stylesheet' type='text/css'><style type="text/css">#resolute{width: 430px; height: 370px; position: relative; overflow: hidden;}#resolute .idea{-webkit-transition: 1.5s all ease-in-out; -moz-transition: 1.5s all ease-in-out; o-transition: 1.5s all ease-in-out; position: absolute; left: -430px; width: 290px; top: 35px;}#resolute:hover .idea{-webkit-transition: 1s all ease-in-out; -moz-transition: 1s all ease-in-out; o-transition: 1s all ease-in-out; left: 70px; top: 35px;}.reproof b{color: #PRETTY COLOR;}.reproof i{color: #PRETTY COLOR;}#resolute .reproof{-webkit-transition: 1.5s all ease-in-out; -moz-transition: 1.5s all ease-in-out; o-transition: 1.5s all ease-in-out; position: absolute; right: -430px; width: 290px; top: 95px;}#resolute:hover .reproof{-webkit-transition: 1s all ease-in-out; -moz-transition: 1s all ease-in-out; o-transition: 1s all ease-in-out; right: 70px; top: 95px;}.CHARscroll::-webkit-scrollbar{width: 11px;}.CHARscroll::-webkit-scrollbar-track-piece{border-right: 5px solid #181818; border-left: 5px solid #181818; background: #000000;}.CHARscroll::-webkit-scrollbar-thumb:vertical{border-right: 4px solid #181818; border-left: 4px solid #181818; background-color: #000000;}.CHARname{width: 290px; padding-bottom: 16px; background: rgba(0,0,0, 0.73); border: 1px solid #000; padding-top: 13px; font: 15px vidaloka; color: #PRETTY COLOR;}.CHARstat{font: 7px roboto; color: #f3f3f3; text-transform: uppercase; letter-spacing: 1pt;}.CHARfoot{width: 218px; height: 100px; background-color: #161616; border: 1px solid #000; padding-left: 190px; padding-right: 20px;}.CHARlyrics{width: 210px; padding-top: 50px; font: 7px monda; color: #f2f0f0; text-transform: uppercase; text-align: right; padding-bottom: 2px; padding-right: 10px; border-bottom: 1px solid #fff;}.credit{width: 430px; text-align: center; font: 5px roboto; font-weight: bold; text-transform: uppercase; letter-spacing: 3pt; color: #000;}</style><center><div style="width: 430px; height: 370px; background-image: url(https://i.imgur.com/GtRaMQt.jpg);"><div id="resolute"><div class="idea"><div class="CHARname">Isabella Iman Rahman<br><div class="CHARstat">préfète // serpentard</div></div></div><div class="reproof"><div style="width: 230px; height: 180px; padding: 30px; background: rgba(0,0,0, 0.55); border: 1px solid #000; overflow: auto; font: 11px roboto; color: #fff; text-align: justify;" class="CHARscroll"><b>I. INFOS</b>

On la surnomme Bella. Elle a fêté ses dix-huit ans le treize octobre passé. Pansexuelle / polyamoureuse. Elle est métisse (égyptienne / brésilienne) et de sang-mêlé. Elle est en 8ème année, en licence de médicomagie comme ses parents l'ont toujours souhaité. Son avenir est flou, elle a peur d’y penser. Elle a horreur des vampires mais pas des non-magiques, même s’il lui arrive de les martyriser.

<b>II. INFOS</b>

Sa baguette magique fait 27 cm, elle est fine, en bois d’aubépine avec en son cœur une épine de monstre du fleuve blanc.

Son épouvantard, c’est son corps inanimé dans les profondeurs de l’océan.

Son patronus est un boa arc-en-ciel.

Elle se voit en excellente santé dans le miroir de Risèd, couverte de bijoux scintillants, visiblement heureuse, épanouie et au centre de l’attention.

Pour Bella, l’odeur de l’amortentia est celle des bois après une averse.

Elle préfère les cours de potions aux autres. Son bonbon favori est à la pomme et la créature qui la fascine le plus est le sinistros.

<b>III. CARACTÈRE</b>

La maison familiale des Rahman a la forêt amazonienne pour jardin et Bella s’y perdait fréquemment lorsqu’elle était petite. Avec le temps, ça lui a permis de développer un excellent sens de l’orientation que beaucoup lui envient aujourd’hui. (proche de mère nature + débrouillarde)

Fille d’un directeur d’hôpital et d’une médicomage réputée, elle a très tôt appris à créer des remèdes à base de plantes, de terre et d’autres éléments facilement trouvables dans la nature. (prédisposée à travailler dans le domaine de la santé)

Elle possède un « livre des ombres » où elle note l’évolution de ses capacités magiques et divers sortilèges. C’est sa grand-mère qui lui a soufflé l’idée. (très organisée)

Bella a toujours été fascinée par la magie noire. Pratiquée depuis des décennies par sa grand-mère et ses tantes maternelles, elle est vouée à se perdre dans les ténèbres pour l’amour, la gloire ou la richesse. (attrait pour l’interdit)

Elle possède un tatouage magique sur le corps représentant Mimosa, son chat noir. Il se déplace sur sa peau dorée en remuant la queue. (sensible à la beauté des animaux et en particulier celle des petits chats)

Elle était capitaine d’équipe d’Hippoball à Castelobruxo. (sportive + grande compétitrice)

Elle parle couramment l’arabe, le portugais, l’espagnol et l’anglais (polyglotte).

Bella elle croque la vie à pleines dents mais elle se lasse de son goût rapidement. Elle socialise avec les autres, elle danse, elle chante faux et fort. Elle s’amuse comme une enfant : sans se soucier du regard des autres.

C'est le genre de fille à qui on s’attache facilement mais qui finit toujours par nous décevoir. Tous, sans exception. Souvent sans s’en rendre compte : pour elle c'est normal de tourner le dos aux gens qui n'ont plus rien à offrir (opportuniste).

Bella c'est une fille un peu perturbée. Elle se sent mal-aimée même si son charme fou fait tomber les autres comme des dominos.

Il lui arrive de perdre le sommeil plusieurs nuits d’affilée, d’être fatiguée, déprimée. Il lui arrive d'en avoir marre de lutter contre une maladie qu'elle ne comprend pas, avec ses sautes d'humeurs et les images que lui montre son cerveau malade (maniaco-dépressive).

Parfois Bella a envie de baisser les bras, mais elle s'interdit de le faire sans avoir accompli quoi que ce soit de grandiose dans la vie parce qu'elle vaut [i]au moins ça[/i]. (carriériste)

<b>IV. HISTOIRE</b>

Sa grand-mère maternelle n’est autre que Belina De Moraes, une sorcière redoutable car prodigieuse en magie noire. Au Brésil on parle de son terrible parcours pour faire peur aux enfants et aux étudiants.

Bella et son petit frère ont toujours gardé secret leur lien de parenté avec les De Moraes. Leurs parents ont insisté là-dessus maintes et maintes fois.

Elle n’a jamais compris pourquoi, alors quand sa grand-mère est un jour apparue en face d’elle dans les bois, Bella l’a suivie. Et le lendemain aussi.

Les jours sont devenus des semaines et les semaines sont devenues des mois.

En parallèle, Bella vivait une vie tout à fait normale. Mais l'année de ses dix-sept ans, ses parents ont appris qu'elle rendait secrètement visite à Belina. Elle a alors décidé de quitter le domicile familial en allant étudiant à l'étranger.

Deux ans plus tard, elle n'a toujours pas envie de rentrer.

u.c
</div></div></div></div><div class="CHARfoot"><div class="CHARlyrics">♡ The devil wrapped in silk</div></div></div><a href="http://wecode.jcink.net/index.php?showuser=216"><div class="credit">c∆f</div></a></center>

<link href="https://fonts.googleapis.com/css?family=Montserrat:900|Source+Sans+Pro" rel="stylesheet"><center><div class="luc_f"></div><div class="luc_f2"><div class="luc_n" style="margin-bottom: 30px;">i believe in annoyed at first sight</div>
<img src="https://i.servimg.com/u/f30/18/70/23/91/test_c11.png" style="margin-left: 85px; float: left; display: inline-block; position: relative; z-index: 1; width: 105px;"><div class="luc_t2" style="width: 130px; margin-left: -40px;"><span class="luc_st">prénom</span>
chase
<span class="luc_st">nom</span>
fowley
<span class="luc_st">âge</span>
vingt ans
<span class="luc_st">date de naissance</span>
vingt-et-un novembre
<span class="luc_st">signe astrologique</span>
le temple
<span class="luc_st">origine</span>
écossaise
<span class="luc_st">statut de sang</span>
né-moldu
<span class="luc_st">année d'études</span>
neuvième année
<span class="luc_st">licences</span>
défense magique + sacm
<span class="luc_st">avenir</span>
vivre loin de toute civilisation
<span class="luc_st">avatar</span>
andrew minyard (tfc) // freddie fox (irl)</div><div class="luc_c"><span class="luc_st">baguette</span>
en bois d'ébène, son coeur est constitué d'un crin de licorne. elle s'avère être peu rigide et plutôt souple. toutefois, depuis quelques années, elle refuse parfois de produire un sortilège, même si celui-ci est réputé pour sa facilité.
<span class="luc_st">épouvantard</span>
le visage familier d'un ancien camarade de classe.
<span class="luc_st">patronus</span>
chat sauvage d'écosse
<span class="luc_st">miroir du risèd</span>
toi-même, entouré de visages souriants que tu n'as pas vu depuis des années ; accepté pour ce que tu es.
<span class="luc_st">amortentia</span>
pétrichor, gingembre & tilleul
<span class="luc_st">animal de compagnie</span>
perceval, un chat croisé fléreur au tempérament plutôt indépendant.
<span class="luc_st">matières préférées</span>
sacm & botanique
<span class="luc_st">bonbon favori</span>
les baguettes magiques à la réglisse ; personne aime la liquorice, ça en fait plus pour toi.
<span class="luc_st">créature inspirante</span>
le fléreur ; comme ce serait simple d'être capable de détecter le plus habile des mensonges, la plus grande des déceptions.</div>
<div class="luc_n" style="text-align: justify; color: #eaeaea; font-size: 10px; font-family: tahoma; line-height: 13px; text-transform: none; letter-spacing: 0px; text-shadow: 0px 0px 0px #000; width: 245px; height: 175px; overflow: auto; padding-right: 15px;">tu pratiques la boxe anglaise depuis quelques années maintenant ; à la base c'était pour te défendre et extérioriser ta colère, maintenant c'est plutôt par amour du sport ; même si tu tapes encore dans le sac de sable quand tu es frustré ; les brassards qui couvrent tes avant-bras ne sont pas seulement là pour faire joli et tu ne corriges pas les rumeurs à leur sujet ; tu ne portes tes lunettes que dans la salle commune ; les friandises ultra sucrées sont ton pêché mignon et le fléau de tes dents ; les sortilèges concernant la mémoire t'intéressent particulièrement, tu songes même devenir oubliator ; tu as déjà tenté le processus pour devenir animagus deux fois. la feuille de mandragore ne reste jamais bien longtemps dans ta bouche, tu es trop occupé à envoyer chier autrui et tu finis par la cracher par accident ; tu es du genre à imiter sarcastiquement le bruit d'erreur d'un ordinateur. ou une porte qui grince quand t'essais d'être subtil. ou juste les gens en général quand ils t'agacent (tout le temps) ; tu préfères les cours offerts par ta seconde licence, la nature t'apparaissants plus agréable que les malédictions et l'études des mages noirs.</div><img src="https://i.servimg.com/u/f30/18/70/23/91/chase_15.png" style="margin-right: 70px; float: right; display: inline-block; position: relative; z-index: 1; width: 145px;"><div class="luc_t2" style="width: 140px; margin-left: 70px; margin-top: 0px; height: 250px; overflow: auto; padding-right: 15px;">
[b]loyal[/b] ; [b]cynique[/b] ; [b]recherche autant le contact humain qu'il le fuit[/b] ; [b]brutal[/b] ; [b]persévérant[/b] ; [b]très à cheval sur les règles[/b] ; [b]colérique[/b] ; [b]attentionné[/b] ; [b]méfiant[/b] ; [b]sincère[/b] ; [b]humble[/b] ; [b]assidu[/b] ; [b]étonnamment sensible[/b] ; [b]n'a pas de problème avec l'autorité[/b]

tu as troqué ton sourire innocent pour une grimace agacée, ta main tendue dans l'espoir de venir en aide aux autres pour des poings serrés, ton optimisme pour le cynisme. t'étais trop gentil, trop aimable, trop serviable, trop naïf, trop [i]bon[/i]. on en a profité, on t'as brisé. tu t'es reconstruit, t'as remis les morceaux en place du mieux que tu pouvais, pastiche de l'oeuvre d'origine. la deuxième fois, tu as abandonné, transformant la toile d'espoir en tableau sombre. plus de place pour l'insouciance de jeunesse, t'as grandi et tu vois bien que l'humanité n'est motivée que par l'appât du gain, centrée sur sa propre personne au détriment d'autrui. écraser la concurrence pour s'élever, ça t'écoeure.

pourtant, malgré toute ta rancoeur, tes remarques acides et ta tendance à user de tes poings pour t'exprimer, tu restes infiniment toi. tu es toujours attentionné, de façon un peu trop brutale, tu ne mâches pas tes mots en temps normal et ne le fait pas non plus pour rassurer quelqu'un. il y a toujours cette facette que tu n'as jamais vraiment réussi à étouffer, seulement la dissimuler sous une couche d'indifférence. tu te soucies des autres et ça te [i]bouffe[/i]. de t'inquiéter pour cette poignée de personne qui ont sues se frayer un chemin jusqu'à toi alors que tu repousses systématiquement tout le reste.

d'une sincérité abrupte et d'une loyauté sans faille, tu t'accroches à ceux que tu considères près de toi tout en étant distant. tu te dévoiles un peu trop, prend peur des responsabilités que ça implique, préférant fuir avant de recommencer le cycle. tu abhorres les relations humaines autant que tu les recherches. terrifié à l'idée d'être seul, terrifié à l'idée de te faire blesser de nouveau, tu ne sais pas sur quel pied danser. il n'y a plus cet air candide sur ton visage, ces étoiles dans tes yeux quand tu vas vers autrui. tu es désagréable, avec ta voix traînante, ton sourire railleur et ton sarcasme, sans être complètement imbuvable.</div>
<div class="luc_n">softness ruined me</div><div class="luc_t2">on a jamais compris ta fascination pour la mémoire et les sortilèges qui peuvent l’influencer. tu prétextes vouloir devenir oubliator, mais ce n'est pas ce qui te motive — tu préférerais même constituer un élevage de botrucs plutôt que de le devenir, tu souhaites seulement oublier toutes les choses qui t'ont fait du mal.

comme le regard terrifié de ton père quand tu as usé de magie pour la première fois, puis son départ, un soir, sans un mot. les pleurs de ta mère, enfermée dans sa chambre pendant des heures et son sourire triste quand elle finissait par en sortir.

les moqueries de tes camarades de classe quand tu clamais avoir fait voler des objets, leurs rires quand tu n'avais jamais pu le reproduire. tes larmes de frustration quand ils t'ont laissé tomber, trop étrange, qu'ils disaient.

ceux que tu avais considéré tes amis, lors de ta première année dans le château. à qui tu avais offert ton coeur, tes pensées et tes insécurités sans la moindre hésitation, te pliant à leurs caprices sans jamais faillir. ces gamins qui, quand tu avais fini par exprimer tes doutes quant à leur supposée amitié, n'avaient pas apprécié tes mots. tu t'étais tût, n'ajoutant rien de plus, continuant de sourire et faire comme si tout était normal.

les cris quand [i]il[/i] s'était pointé de nouveau, sans jamais vraiment expliquer son départ. comme pour réparer ce qui ne pouvait l'être. cette fois-ci, c'étaient tes prunelles qui étaient remplies de terreur. ton inquiétude palpable quand il avait quitté votre appartement, laissant une traînée d'hématomes sur les bras et le visage de ta maman.

le garçon que ta copine était en train d'embrasser, puis la dispute qui avait suivit. où elle te reprochait de ne pas lui faire confiance, de ne pas lui laisser la chance de vraiment te connaître. tu n'avais rien dit en l'observant partir. elle t'avait prouvé pourquoi tu ne devrais pas t'ouvrir de nouveau aux autres, que c'était seulement plus douloureux de se faire trahir une autre fois.

les soirées où, quelques années plus tard et à l'image de ta génitrice, tu passais le plus clair de ton temps dans ta chambre, à contempler le plafond. ces moments où ta peau s'abîmait, à défaut de trouver un autre moyen de calmer ta douleur et personne à qui te confier.

puis, il y a ces souvenirs que tu chéris précieusement, les conservant près de ton coeur sans jamais oser les partager. ceux qui te remontent le moral quand tu ne sais plus vers quoi te tourner, quand même les bouquins ne suffisent plus à t'occuper l'esprit.

ta joie, quand tu as reçu ta lettre, trépignant dans le salon. ton passage au chemin de traverse qui a duré plus longtemps que prévu tellement tu étais intenable et fasciné par tous les objets étranges sur lesquels tes yeux se posaient.

l'exaltation ressentie lorsque tu étais entré dans le château pour la première fois et ta frayeur en voyant les fantômes traverser les murs. cette fameuse journée où tu avais été réparti dans ta maison, joignant tes nouveaux confrères pour le repas. ce sentiment d'appartenance que tu ressens encore aujourd'hui.

tes premiers cours, tes premiers sortilèges et les yeux brillants de ta mère quand tu parlais de tes nouvelles connaissances lorsque tu retournais chez toi pour les vacances. même si elle ne comprenait pas tout, même si elle était fatiguée avec son boulot, elle te soutenait.

ces moments que tu partageais avec une poignée d'amis. [i]de véritables amis[/i]. ceux avec qui tu te permettais de t'ouvrir un peu, pas beaucoup, mais juste assez pour leur permettre d'entrevoir un vrai sourire, un vrai rire. ceux qui ne te demandent rien de plus que ce que tu leur offres.

tu avais essayé, en sixième année, d'user d'un sort d'oubliette. pour effacer de ton esprit les remarques acerbes d'un élève qui avait su taper là où ça faisait mal. pour une première fois, tu ne t'en étais pas trop mal sorti. t'aurais pu oublier jusqu'à ton nom, si le sortilège était mal exécuté, mais tu t'en es tiré avec une semaine manquante. comme si elle n'avait jamais existé.

tu n'as pas réitéré l'expérience depuis. ça n'avait pas été suffisamment précis, c'était trop dangereux. tu risquais d'en perdre plus que ce que tu ne le désirais et c'est pour cela que tu attends. de maîtriser suffisamment la matière avant d'oublier. de laisser tes mauvais souvenirs derrière toi et d'avancer, de ne plus les revoir chaque fois que tu fermes les yeux, chaque fois que tu te retrouves seul avec toi-même.</div>
<div class="luc_n" style="text-align: justify; color: #eaeaea; font-size: 10px; font-family: tahoma; line-height: 13px; text-transform: none; letter-spacing: 0px; text-shadow: 0px 0px 0px #000;">cc c'est hennessy/aubrey. en espérant juste que le edgelord vous plaise :shine: en prime, j'vous file même l'aes [url=https://www.pinterest.ca/restless_/chase-dabb/]www[/url]
(also je vais faire mon relou, mais je veux juste pas un autre gryffondor svp)</div><div class="luc_t2"></div></center>

<style>.luc_f {width:450px; height: 507px; background-color: #1c1c1c; background-image: url('https://i.servimg.com/u/f30/18/70/23/91/chase_13.png'); background-repeat: no-repeat; background-position: bottom left; padding: 20px 20px 20px 20px;} .luc_t {background: #fff; border: 20px solid #fff; padding-right:15px; width:175px; height: 210px; overflow: auto; text-align: justify; color: #000000; font-size: 10px; font-family: tahoma; line-height: 13px; margin: 20px 40px 20px 10px; } .luc_st {color:#fff; font-weight: bold; text-transform: uppercase; letter-spacing:2px; font-size: 8px; text-shadow: 0px 1px #000;} .luc_f2 {width:450px; height: auto; background-image: linear-gradient(to bottom, #1c1c1c, #872f44); padding: 20px 20px 20px 20px;} .luc_t2 { margin:20px 0px 20px 0px; width:300px; height: auto; overflow: auto; text-align: justify; color: #eaeaea; font-size: 10px; font-family: tahoma; line-height: 13px;} .luc_q {width:300px; text-align: center; color: #fff; font-size: 13px; font-family: times; font-style: italic; text-shadow: 1px 1px #000;} .luc_c {column-count: 2; column-gap: 20px; column-width: 130px; text-align: justify; color: #eaeaea; font-size: 10px; font-family: tahoma; line-height: 13px; width: 300px; margin: 25px 0px 25px 0px;} .luc_n {text-align: center; color: #fff; font-size: 36px; font-style: bold; font-family: times; width: 260px; outline: 1px solid white; outline-offset: 20px; margin: 25px 0px 60px 0px; text-shadow: 0px 1px #000; letter-spacing: 2px; line-height: 36px; text-transform: uppercase}</style>

<div style="font-size:50px;color:#8fb675;text-transform:uppercase;text-align:center;font-family:Roboto">Alice Lewis</div>
<div style="border:12px solid #8fb675;width:500px;margin:auto"><div style ="border-top: 8px solid #c6f398;border-bottom:8px solid #c6f398; display:flex;justify-content: center;">
<div style="width:200px;padding:10px;"><span style="font-weight:bold;color:#f4d130">IDENTITÉ ☆</span> Alice Lewis
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">ÂGE ☆</span> 16 ans, née le 9/08/2012
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">ORIGINE ☆</span> Anglaise
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">SANG ☆</span> Né-moldu
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">ANNÉE D'ÉTUDES ☆</span> 6e année à la rentrée
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">OPTIONS OU LICENCE ☆</span> Plus d'histoire, ni de divination, alchimie, rune approfondie et transmutation
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">AVENIR ☆</span> N'y pense pas
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">AVIS SUR LES CRACMOLS ET MOLDUS À POUDLARD ☆</span> Tant qu'ils peuvent étudier ce qui les intéresse, où est le problème ?
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">MAISON ☆</span> Poufsouffle
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">AVATAR ☆</span> You Watanabe ; Love Live Sunshine</div>
<div style="width:200px;padding:10px;"><span style="font-weight:bold;color:#f4d130">BAGUETTE MAGIQUE ☆</span> Sorbier, crin de licorne, 26.67 cm, souple
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">ÉPOUVANTARD ☆</span> Son chat et sa mamie, morts
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">PATRONUS ☆</span> Éléphant
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">REFLET DU MIROIR DE RISÈD ☆</span> Elle, en train de lire une histoire qui éblouit tous les enfants qui l'écoutent.
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">ODEUR DE L'AMORTENTIA ☆</span> Herbe fraîchement coupée, pêche et tarte aux poires de sa mamie
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">MATIÈRE FAVORITE ☆</span> Potions
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">BONBON FAVORI ☆</span> Fizwizbiz
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">ANIMAL DE COMPAGNIE ☆</span> Réglisse, un chat noir
<span style="font-weight:bold;color:#f4d130">PSEUDO ☆</span> Ryunos</div>
</div><div style="padding:30px; border-bottom:8px solid #c6f398;text-align:justify;">Un soleil traverse le ciel à toute vitesse, bien plus brillant que l'astre solaire lui-même. On croirait pouvoir entendre son rire à des kilomètres à la ronde et voir son sourire étincelant depuis la lune. Personne ne sait pourquoi elle semblait si pressée de s'envoler. Elle était simplement en train de jouer à sa console quand cette envie l'a frappée si violemment qu'elle ne pouvait plus rester en place. Sans même éteindre la machine, elle l'a lancée sur son lit, a sauté dans ses chaussures et a quitté le dortoir. En sautillant, courant, trottinant, enchaînant les différents types de courses dans un ballet insensé, elle a traversé les couloirs et escaliers. Bien sûr, elle a failli rentrer dans quelques personnes au passage parce qu'au lieu de regarder devant elle, elle regardait déjà les cieux. Des excuses accompagnées d'un joli sourire l'ont lavée de tout méfait. De toute façon, tout le monde a déjà l'habitude de ses idées folles et de son énergie débordante. Nombreux sont ceux à qui elle a pris la main pour les entraîner dans ses aventures. Tenter un sort qu'elle vient de découvrir dans un livre, parier sur le premier qui tombera sur la fameuse saveur crotte-de-nez des dragées de Bertie Crochue, mélanger tout un tas d'aliments qui n'ont rien à faire ensemble puis goûter le résultat, elle ne recule jamais devant de nouvelles expériences, surtout si elles permettent de s'amuser ! Elle aimerait tout voir, tout essayer. Elle dévore les livres avec passion, termine tous ses jeux vidéos à 100%, discute avec tout le monde. Elle s'investit toujours un peu trop dans ce qu'elle fait. Si quelque chose paraît hors de portée, elle redouble d'efforts. Oui, elle saura sauter suffisamment haut pour atteindre la plus haute branche et concocter cette potion très difficile qu'elle a vu en cours. Elle n'arrête jamais, toujours à la recherche d'un nouveau frisson, de nouvelles sensations.

Comme branchée directement à une centrale électrique, elle ne semble jamais fatiguée. Même si des poches sous ses yeux montrent bel et bien au monde entier qu'elle l'est, elle ne le laissera jamais paraître dans son attitude. Elle oublie trop facilement de se reposer, prise par ce besoin d'activité qui la pousse à toujours plus, toujours mieux. Même malade, elle refuse de rester au lit parce qu'il faut arroser des plantes et aussi qu'elle joue avec son chat, sans oublier cette course avec le club d'athlétisme. De tous les moyens possibles, elle fuit la solitude, elle fuit l'ennui mais elle a beau courir le plus loin possible, ils pourraient finir par la rattraper alors elle saisit des mains, émeut des coeurs et espère que sa gentillesse, que sa bonne humeur, que sa personne suffiront. Elle offre un coup de main, prépare une fête surprise, dépose un livre passionnant sur une table de chevet. Tout est une bonne excuse pour ne pas penser trop fort. Les seuls moments calmes où elle n'est pas en train de prévoir un milliard de trucs pour ce soir, demain matin et aussi demain après-midi ah et cette sortie le mois prochain, elle joue du piano. On imaginerait des mélodies entraînantes, au vu du personnage, mais elle préfère les airs mélancoliques. Là seulement, elle se permet d'exprimer ce qui ne va pas. Là seulement, elle s'assied et arrête de gesticuler dans tous les sens pour oublier la douleur. Là seulement, elle arrête de sourire et se permet de simplement être, sans artifices. Il lui arrive parfois de pleurer, sans pouvoir expliquer les larmes qui coulent sur ses joues. Tout est si intense. Ses sentiments sont si intenses qu'elle préfère les enterrer sous tout un tas d'activités, tout un tas de mots et de gens plutôt que les affronter. Pourvu qu'ils ne s'échappent pas, pourvu qu'ils ne détruisent rien. Elle a peur d'elle-même, peur de la colère, de la haine, de la tristesse. Elle ne sait pas les apprivoiser et n'a pas le courage de les laisser s'exprimer alors elle cache tout. Elle cache tout derrière ses jolies attentions et son doux sourire. Elle cache tout derrière son énergie et sa bonne humeur.</div><div style="padding:30px; border-bottom:8px solid #c6f398;text-align:justify;">Elle prend la petite dans ses bras, heureuse d'avoir pu la rencontrer de son vivant. L'enfant ne sait encore rien dire, ne sait pas encore sourire mais elle attrape son doigt, fascinée par une découverte de plus dans ce monde tout nouveau. La voix chaude de sa nouvelle mamie l'émeut un peu et elle la regarde avec ses grands yeux bleus interrogatifs. Elle lui répond par un regard attendri et un sourire que la petite tente de reproduire. Et puis mamie la rend à maman.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#a10d2d">« Tu sais, on l'a appelée Alice parce que c'est ton deuxième prénom. On voulait qu'il y ait une petite part de toi en elle, parce que tu as été si bonne avec nous et si attentionnée, encore aujourd'hui. Merci maman pour tout ce que tu as fait. »</div>

Quelques larmes coulent sur les joues usées. Cela fait bien longtemps qu'elle n'a pas ressenti de si grande joie, tellement qu'elle a du mal à dater la dernière fois. Mais vu que la dernière fois, c'était son mari qui l'avait tant fait sourire, cela devait être il y a bien longtemps. La mélancolie emplit son visage.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#c889f1">« Voyons ma chérie, c'est normal. Tu es ma fille et je t'aime. »</div>

Alice ne comprend pas encore les mots, ne voit que les larmes, les sourires, tant d'émotions déjà si fortes pour son petit coeur. Tout est trop fort, trop intense et elle craque elle aussi, se met à pleurer. Les adultes ne comprennent pas, le monde n'est plus aussi éblouissant pour eux depuis bien longtemps. Mais elle, elle n'arrive pas à voir, pas à respirer alors elle crie si fort. Ni maman ni papa n'arrivent à la calmer et ils se regardent, chacun à la recherche de la réponse au problème dans les yeux de l'autre. Finalement, c'est mamie qui apaise sa petite-fille. Elles le ressentent toutes les deux, un lien silencieux s'est déjà tissé entre elles.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Mamie, mamie ! Regarde mon dessin ! »</div>

Son rire éclatant emplit la maison trop vide. Elle court un peu vite dans le couloir, pressée de montrer son œuvre à sa grand-mère adorée.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Alors là tu vois c'est papa et là c'est maman, ça c'est toi et ça c'est moi ! Lààà c'est ma maison et puis là il y a le soleil qui brille très fort. Et puis là y'a James, il joue à la console et là y'a William, il lit un livre ! Et on est dans le salon et on joue toi et moi pendant que papa et maman préparent le repas ! »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#c889f1">« Ton dessin est très joli ma chérie. J'espère qu'il va se réaliser bientôt. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Oui, moi aussi ! »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#c889f1">« D'ailleurs je vais commencer à préparer le dîner. Tu veux m'aider ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Oh oui, mamie ! Comment je peux t'aider ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#c889f1">« Tiens, tu peux laver les légumes. Ils doivent être tout propres, sans terre dessus ! »</div>

Et elle dispose un petit marche-pied devant l'évier pour qu'elle puisse l'atteindre et laver carottes et pommes de terre. Ce soir encore, elle garde sa petite-fille parce que sa fille et son mari travaillent trop dur pour avoir le temps de préparer un vrai repas à partager en famille. Les garçons, eux, sont de sortie chez des amis à eux. Elle comprend les parents, ils veulent protéger leurs petits de tout problème financier mais ils abusent tout de même. Enfin, cela lui permet de passer du temps avec Alice donc elle ne s'en plaint pas et profite de chaque précieux instant avec elle.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Mamie, mamie ! J'aimerais troooop un paquet de marshmallows ! »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#c889f1">« Hahaha d'accord ma chérie mais dans ce cas tu vas devoir goûter mes bonbons préférés à moi. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« D'accord ! C'est quoi ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#c889f1">« Ceux-là. Tu en as déjà mangé ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« De la réglisse ? Non, je ne crois pas. Papa et maman ne m'achètent pas beaucoup de bonbons et les enfants à l'école ne veulent pas partager leurs bonbons avec moi parce qu'ils disent que je n'en apporte jamais pour eux... »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#c889f1">« Mhm et si on prenait aussi cette grosse boîte ? Tu pourras la partager avec tes petits copains à l'école comme ça. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Waaaah trop bien ! T'es la meilleure, mamie ! »</div>

Les bonbons plaisent, elle devient la plus cool de la cour de récré pendant quelques temps. Déjà qu'elle impressionnait tout le monde parce qu'elle courait plus vite que le plus rapide des garçons, tout le monde connaît son prénom à présent. Elle est invitée aux fêtes d'anniversaire, à faire du vélo dans le quartier. Tous les enfants l'apprécient mais les parents et instituteurs un peu moins. Elle monte aux arbres et ignore un peu trop facilement le règlement de l'école à leur goût. Malgré les punitions, elle n'arrête pas. Ses parents n'arrivent pas à la contenir et se reposent sur la grand-mère pour s'occuper d'elle.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Maman, je peux aller voir mamie aujourd'hui ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#a10d2d">« Tu as fini tes devoirs ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Oui. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#a10d2d">« Très bien, montre-moi. »</div>

Ça l'énerve. Ils ne lui font pas confiance alors qu'elle est tout à fait capable de s'appliquer pour bien réussir les exercices à faire pour le lendemain. Il faut de longues minutes pour que sa mère vérifie le contenu des devoirs et lui accorde finalement l'autorisation d'aller voir sa grand-mère. Alice enfourche alors son vélo et pédale le plus vite possible parce qu'elle a hâte de la voir. Elle sonne, personne ne répond. Mais c'est pourtant bizarre, les volets sont ouverts et mamie les ferme toujours quand elle n'est pas là. Elle ouvre alors la porte et rentre dans la maison.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Mamie ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#c889f1">« Alice ! Je suis là, viens m'aider ! »</div>

Elle accourt, découvre que sa mamie est tombée et n'a pas réussi à se relever. Le monde s'effondre. Elle l'aide à se redresser tant bien que mal et appelle ses parents à l'aide via le téléphone fixe de mamie. Vite, ils accourent à leur tour. Si la grand-mère affirme que tout va bien, sa fille insiste pour qu'elle passe des examens. Ceux-ci ne révèlent rien de particulier, mis à part qu'elle devrait faire plus attention quand elle se lève à ne pas le faire trop rapidement. Alice lui dit de faire très attention parce que, même si elle n'a pas tout compris, elle ne voudrait pas que sa mamie se blesse.

Le thé est excellent. Elle sirote sa tasse, désespérée par le talent de sa grand-mère pour le préparer. Elle n'arrivera jamais à faire aussi bien. Depuis l'incident, elle s'arrange pour être le plus possible avec sa mamie, au cas où elle chute à nouveau. Comme tous les samedis après-midi, sa grand-mère, ses deux frères et Alice dégustent des gâteaux autour de la table de la salle à manger. Tous parlent de la semaine, échangent des banalités. Les parents sont aux courses, comme régulièrement le samedi après-midi. Ils ramèneront sans doute des bonbons pour la benjamine, des t-shirts pour le cadet et des livres pour l'aîné. Ils compensent en quelque sorte leur présence par des cadeaux. On sonne à la porte.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#11478e ">« Je vais ouvrir. »</div>

William s'exécute.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#11478e ">« Bonjour ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;">« Bonjour, est-ce qu'Alice Lewis habite bien ici ? »</div>

Il arque un sourcil, examine cet homme qui est venu voir sa petite sœur. Il hésite quelques instants à mentir, pour la protéger, mais il semble déceler dans son regard que la question était rhétorique.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#11478e ">« Oui. Vous désirez ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;">« Eh bien voyez-vous jeune homme, j'ai là une lettre de la plus haute d'importance pour la petite Alice. »</div>

N'ayant pu s'empêcher d'entendre, elle saute de sa chaise et apparaît derrière l'aîné de la fratrie.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Une lettre ? Pour moi ? »</div>

Il la laisse passer devant lui. L'inconnu sort une lettre de sa sacoche.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;">« Et oui mademoiselle ! Je viens porter une nouvelle des plus réjouissantes : vous possédez des pouvoirs magiques et êtes attendue pour la rentrée prochaine à Poudlard, l'école de magie. »</div>

Elle ouvre grand ses yeux. Son frère, lui, regarde le messager d'un air sceptique.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#11478e ">« Des pouvoirs magiques ? Pouvez-vous développer ? Comprenez qu'il m'est difficile de croire une histoire aussi fantaisiste. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;">« Oh bien sûr mais pourrions-nous faire une démonstration à l'intérieur ? Je ne voudrais pas attirer l'attention de tout le quartier. »</div>

Méfiant, il accepte toutefois. L'homme entre alors, explique la raison de sa venue à la grand-mère et à James. Tous deux sont aussi sceptiques que William. Visiblement, le visiteur s'attendait à la réaction et il sort un bout de bois de sa sacoche. Il l'agite un peu, dit deux mots et la chaise de William se met à flotter.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Waaaaw c'est trop bien ! Comment vous faites ça ? »</div>

Il sourit à l'enfant.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;">« J'ai étudié ce sort dans ma jeunesse, à Poudlard, l'école dans laquelle vous passerez le reste de votre scolarité. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#11478e ">« Donc la magie existe et vous pensez que ma petite soeur possède des pouvoirs. »</div>

Le calme de l'aîné est impressionnant. Alors que la grand-mère reste sans voix et que ses cadets observent la chaise sous toutes les coutures pour tenter de déceler un truc qui n'existe pas, il tente de résumer la situation et de poser des mots dessus pour mieux l'assimiler. Nier les preuves ne lui servirait à rien.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;">« Elle possède des pouvoirs, oui. Voyez-vous, à Poudlard, nous avons un livre qui indique les identités de tous les sorciers ainsi que des frères et sœurs de sorciers nés parmi vous, les moldus. Ce sont les personnes qui n'ont jamais eu aucune connexion avec la magie. Ainsi, nous pouvons vous contacter. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#11478e ">« Comment se fait-ce qu'on ne vous ait pas vu plus tôt alors, pour l'admission de mon frère et moi-même à cette école ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;">« Eh bien nous sommes venus mais vos parents n'étaient pas aussi à l'écoute que vous. Aussi, comme il n'y avait aucune obligation, nous avons lâché l'affaire. Le problème avec Alice est qu'elle va développer des pouvoirs, ou a éventuellement déjà commencé à les développer, et qu'il faut absolument lui apprendre à les canaliser pour éviter que n'arrivent de petits... incidents. Il existe assez de films qui incluent des effets de pouvoirs magiques pour que vous imaginiez aisément qu'il vaut mieux apprendre à maîtriser un tel don. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#11478e ">« Oui, je suis tout à fait d'accord. J'ai juste peur que nos parents ne soient pas du même avis et puis tout cela est si soudain. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;">« Pour vous, oui. On dirait qu'ils ne vous ont pas parlé de notre précédente visite. Je doute qu'ils acceptent aisément de laisser leur fille faire la suite de sa scolarité dans une école pour magiciens dont ils n'ont pas voulu entendre il y a des années de ça. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#11478e ">« Voudriez-vous boire une tasse de thé ? J'aimerais que l'on puisse en parler avec eux. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;">« Volontiers. »</div>

Les cadets posent tout un tas de question au messager qui leur répond patiemment. La grand-mère semble comme en état de choc. Le grand frère, quant à lui, se contente de boire son thé en surveillant l'heure, imperturbable. Alice ne comprend pas pourquoi il ne s'enthousiasme pas à propos de ce nouveau monde qu'ils ne connaissaient pas et qui vient de frapper à leur porte. Elle pose des questions sur le fonctionnement de Poudlard, la magie, si ses parents pourront venir la voir à l'école, si elle aussi elle aura sa propre baguette pour lancer des sortilèges comme celui qu'il leur a montré ah et comment faire ledit sort ? Peut-elle elle aussi là maintenant ? Et quand est-ce qu'elle va l'étudier ? Et James de rebondir en demandant s'il pourra lui aussi venir à cette école, même s'il a déjà quinze ans. Assailli par les questions, le sorcier garde son calme et répond méthodiquement à chacune d'entre elles, au plus grand bonheur des enfants.

Les parents entrent, déposent quelques sacs de courses dans l'entrée et se figent quand ils aperçoivent un inconnu, assis à leur table, et partageant du thé avec leurs enfants.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#a10d2d">« Qui est-ce ? »</div>

Un silence s'installe. Alice n'ose rien dire, le regard réprobateur de ses parents l'en dissuade. Seul William décide de se lever et d'aller à la rencontre des parents pour leur expliquer la situation et qui est cet inconnu qui buvait du thé avec eux dans le salon.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#a10d2d">« Alors ils sont revenus ? Pour emporter notre fille ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;">« Emporter est un bien grand mot madame. Nous allons l'aider à apprivoiser les capacités magiques qu'elle possède pour s'assurer qu'elles ne s'expriment pas de manière malencontreuse. Vous imaginez bien qu'un enfant en capacité de faire s'envoler des objets mais ne sachant pas maîtriser ce pouvoir peut s'avérer être un problème au sein de la société. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#a10d2d">« Vous racontez n'importe quoi, notre fille ne possède pas ces "pouvoirs magiques". Elle est normale, comme toutes les autres petites filles, et ira à une école normale, comme toutes les autres petites filles. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;">« Hélas madame, votre fille possède bel et bien des pouvoirs magiques et il est dommage de refuser qu'elle aille à une école qui lui apprendra à s'en servir. Nous vous accompagnerons dans toutes les démarches, que ça soit pour les fournitures à acheter ou le voyage vers Poudlard. Vous pourrez même lui rendre visite de temps en temps, si vous avez peur pour elle et elle aura un téléphone et pourra vous contacter aussi souvent qu'elle le souhaitera. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#a10d2d">« Non. Sortez de chez moi. Ma fille n'ira nulle part tant que je n'en aurai pas décidé ainsi. Si j'ai sommé le messager de la dernière fois de ne pas revenir, c'est pour une bonne raison. Je ne veux pas entendre parler de votre "magie". »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;">« Très bien. Au revoir, madame. »</div>

Alice regarde l'homme disparaître, ainsi que toutes ses chances d'aborder ce monde nouveau auquel elle a déjà l'impression d'appartenir. Elle pleure, très fort, explique à papa et maman qu'elle voudrait y aller et ne comprend pas pourquoi ils ne veulent pas. Et eux répètent que la magie n'existe pas, que tout n'était qu'artifice et qu'ils voudraient qu'elle reste près d'eux parce qu'ils l'aiment. William et James défendent leur sœur, s'opposent à leurs parents. La grand-mère ne prononce toujours pas un mot. Les cris fusent dans la maison. Les courses ne sont même pas rangées. Des jours durant, une véritable guerre semble s'être installée entre les parents qui nient l'existence de la magie et les frères qui ne comprennent pas qu'on puisse être buté au point de nier l'évidence. Tout le monde fuit la maison plus que d'habitude. Les adultes travaillent davantage, les garçons passent des soirées chez leurs amis pour s'assurer de ne pas les voir et Alice reste chez sa grand-mère. Elle pleure à chaudes larmes dans les bras de sa chère mamie.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#c889f1">« Voyons ma chérie, ne pleure pas. On va trouver une solution et tu vas pouvoir aller apprendre la magie. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« C'est vrai ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#c889f1">« Bien sûr. Tes frères sont d'accord pour m'aider. Je prendrai toute la responsabilité et eux t'aideront pour les courses de fournitures, pour faire tes bagages et t'y emmener. Je viendrai aussi bien sûr. On va s'occuper de tout, tu vas voir. Tu veux vraiment aller dans cette école ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Oui. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#c889f1">« Même si papa et maman ne sont pas d'accord ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Oui. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#c889f1">« Alors nous allons faire en sorte que ça arrive mais il ne faudra rien dire à tes parents. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Merci mamie, tu es vraiment la meilleure. »</div>

Tout s'organise autour d'elle, même si elle n'en sait pas grand-chose. Sa grand-mère est vite approchée par un sorcier de Poudlard, qui lui explique que la démarche est peu conventionnelle mais vu que les parents sont vraiment butés et la petite motivée, ce serait dommage de laisser passer cette opportunité. Alors elle remplit les papiers, signe comme quoi elle accepte l'entière responsabilité de sa petite-fille lors de sa scolarité à Poudlard, même si elle sait bien qu'il n'y aura jamais de problèmes. Ses frères apprennent l'existence du chemin de traverse, accompagnent leur sœur acheter sa première baguette, sa robe de sorcier qu'elle adore déjà.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Mamie, je voudrais qu'on adopte toutes les deux un chat. Comme ça on ne se sentira pas seule même si l'autre est loin ! Tu en penses quoi ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#c889f1">« C'est une merveilleuse idée Alice. Tu voudrais un chat comment ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« J'en voudrais un noir ! Et je l'appellerai Réglisse ! »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#c889f1">« Haha dans ce cas j'en prendrai un blanc et je l'appellerai Marshmallow. »</div>

Elles s'échangent un sourire entendu. Les deux chats sont rapidement adoptés, ce qui permet à Alice de cocher la dernière chose dont elle avait besoin pour ce nouveau départ. En attendant qu'elle parte pour la gare, Réglisse reste chez sa mamie, de même que la plupart de ses affaires de sorcier pour s'assurer que ses parents ne découvriront pas le pot-aux-roses trop tôt.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Maman, papa, je voudrais vraiment aller à Poudlard. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#a10d2d">« Non. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Mais pourquoi ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#a10d2d">« Nous en avons bien assez parlé et nous t'avons déjà expliqué des centaines de fois pourquoi. Tu feras ta rentrée avec les autres enfants du quartier, au même endroit. Maintenant cesse d'insister, tu n'iras pas à cette école fallacieuse. »</div>

En colère, elle monte dans sa chambre. Ils ne savent pas que tout est déjà prêt, qu'elle ira à la rentrée. Elle espérait qu'ils accepteraient finalement de l'entendre. Ce n'est pas grave, cela ne l'empêchera pas d'y aller. Elle pleure quand même de rage dans son oreiller, cherche du réconfort auprès de ses aînés. Demain, elle partira loin d'eux et ils lui manqueront beaucoup. Bien sûr, ils vont l'accompagner jusqu'au train mais à partir de ce moment-là, elle sera vouée à elle-même et être toute seule lui fait tellement peur. Elle leur demande de beaucoup rester avec mamie pendant qu'elle ne sera pas là parce qu'elle a peur pour elle et ils l'assurent qu'ils feront tout ce qu'ils peuvent.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#11478e ">« N'oublie pas de nous téléphoner quand tu seras arrivée. Je t'ai mis nos numéros de téléphone à tous les trois dans ta valise, dans le cahier vert. Il y a aussi celui de papa et maman mais je pense qu'ils vont avoir du mal à digérer ton départ. Bon voyage petite soeur. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#8fb675">« T'inquiète, je te rejoindrai dès qu'on aura réussi à convaincre papa et maman ! Tu seras pas toute seule et puis appelle quand tu veux, d'accord ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#c889f1">« Prends bien soin de toi ma chérie. Je vais faire attention à moi. J'ai hâte que tu me racontes ta rentrée. »</div>

En larmes, elle n'arrive pas à répondre aux paroles bienveillantes de ses frères et de sa grand-mère. Elle se contente de les enlacer tour à tour et de déposer un bisou sur leurs joues. Malgré ses larmes, elle affiche un sourire et agite la main, pour leur dire au revoir. Et puis elle entre dans le train avec toutes ses affaires. Autour d'elle, personne ne semble triste alors qu'elle se sent déjà seule. On lui demande déjà comment elle s'appelle, d'où elle vient et elle fait de son mieux pour tenir une conversation mais le coeur n'est juste pas là. Elle part pour un monde inconnu, toute seule. Elle serre fort contre elle la cage de Réglisse et regarde toutes ces personnes issues de cet autre monde. Elle inspire profondément et se joint réellement à la conversation. Elle raconte comme elle a hâte d'y être, comme ça a l'air chouette. Rapidement, elle rit comme les autres enfants.

Elle fait partie d'une maison, tout comme tous les autres. Le sentiment d'appartenance la frappe si fort quand elle regarde cette cravate toute nouvelle avec le joli écusson. Elle a bien sûr tout raconté à ses frères et à sa grand-mère qui sont très contents pour elle. Ses parents sont vraiment en colère qu'elle soit partie sans leur accord mais ce n'est pas grave, ça ne la dérange pas. Ils ne peuvent pas l'empêcher de partir pour une aventure. Elle s'habitue peu à peu au château, à la magie, aux autres. Réglisse semble apprécier l'endroit lui aussi. Elle découvre les balais, s'entiche du Quidditch. Elle travaille dur, pour faire au moins aussi bien que tous les autres enfants. Personne ne sait que ses parents ne sont pas d'accord pour qu'elle soit là, qu'elle a en quelque sorte fugué. Elle ne crie pas non plus sur les toits qu'elle n'est qu'une intruse dans cet univers magique. Oh, elle réussit les sorts et les potions, elle possède définitivement les pouvoirs annoncés mais elle a du mal à se sentir à sa place.

Les vacances approchent. Elle va rentrer mais a tellement peur de ce qu'ils pourront bien dire, de ce qu'ils pourront bien faire. La dernière qu'elle les a eus au téléphone, ils avaient l'air furieux. Pourvu que tout se passe bien, qu'ils passent un joli Noël en famille et sans problèmes. Très nerveuse, elle franchit la porte avec ses frères.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#a10d2d">« Alice, tu es enfin rentrée ! Si tu savais comme on s'est inquiétés pour toi. »</div>

Ses deux parents semblent réellement émus de la revoir et elle ne comprend pas. Elle s'attendait à des cris, des colères qui frappent les murs mais ils la prennent dans leurs bras.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Je suis désolée. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#a10d2d">« Moi aussi. »</div>

Et elle n'arrive à rien dire, encore baillonnée par l'émotion. Elle pose ses affaires dans sa chambre, montre timidement sa cravate à ses parents et leur explique les maisons et particulièrement les valeurs de la sienne. Elle leur parle aussi du Quidditch, des sortilèges, des potions, de ses notes. Elle décide même de leur montrer le premier sort qu'elle a appris. Elle éteint la lumière, s'assure qu'il fait assez sombre et prononce le mot magique. Sa baguette illumine la pièce. Ils ne rejettent rien, hochent la tête comme s'ils étaient fiers. Pourquoi ce revirement de situation ? Elle n'arrive pas à comprendre mais a trop peur de demander. Sa grand-mère est là aussi, Réglisse et Marshmallow se retrouvent.

Elle se prépare à aller dormir, toujours perturbée par l'accueil chaleureux de ses parents. Elle regarde les rayures, pense à la maison qui l'attend là-bas et à ses nouveaux amis.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#a10d2d">« Alice, je peux rentrer ? »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Oui, bien sûr. »</div>

Sa mère entre, s'assied sur le lit. Elle a quelque chose à lui dire.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#a10d2d">« Je suis sûre que tu demandes ce qui nous a fait changer d'avis. Tu sais, ta grand-mère ne voulait pas que j'épouse ton père. Il ne lui plaisait pas, il n'était pas le genre de garçon qu'elle me voyait épouser. Et je lui ai dit que j'allais l'épouser, parce que c'était l'homme que j'aimais et avec qui je voulais passer ma vie. Elle a très longtemps été très en colère pour ça. Elle ne voulait pas le voir, n'acceptait pas qu'on mange ensemble, tous les trois. J'ai fini par craquer et je lui ai dit qu'elle allait devoir faire un choix : l'accepter ou ne plus me revoir. Et comme je suis sa fille, qu'elle est ma mère et qu'elle m'aime comme une mère aime sa fille, elle a décidé de faire un effort pour accueillir ton père comme faisant partie de la famille. Pendant que tu n'étais pas là, nous nous sommes beaucoup disputés avec tes frères et ta grand-mère parce qu'ils t'avaient encouragé dans cette voie malgré notre désaccord. Et ta grand-mère m'a rappelé que j'avais fait la même chose que toi, il y a une vingtaine d'années. Et j'ai réalisé que je ne pouvais pas vous imposer ma vision de votre vie, comme ma mère l'avait fait. Parce que je vous aime. Parce que je t'aime. Je voudrais juste que tu sois heureuse et si tu as envie d'essayer de maîtriser ces pouvoirs magiques, je devrais t'encourager et non t'en empêcher. Je suis tellement désolée ma chérie, j'espère que tu me pardonneras. Si tes frères et ta grand-mère n'avaient pas été là, tu n'aurais pas pu aller là-bas où tu as l'air de te sentir si bien. Je l'ai vu dans tes yeux, quand tu nous parlais des cours, des autres, des maisons, du euh... Couiditche ? Le sport qui se pratique sur balai dont tu nous as parlé. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Quidditch, maman. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#a10d2d">« Oui, voilà. Je m'en veux tellement ma chérie. J'aurais dû les écouter, j'aurais dû comprendre que tu voulais vraiment et que ce n'était pas qu'un caprice, j'aurais dû comprendre que ça t'aurait rendu heureuse, j'aurais dû comprendre- »</div>

La petite enlace sa mère si fort qu'elle lui coupe la parole.

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#f4d130">« Je te pardonne, maman. Je t'aime. »</div>

<div style="font-weight:bold;display:inline-block;padding-left:20px;padding-right:20px;color:#a10d2d">« Moi aussi, je t'aime ma chérie. »</div>

Et elles pleurent ensemble, enlacées.

James annonce que lui aussi voudrait aller à Poudlard, qu'il voudrait l'intégrer à la rentrée prochaine. Il travaillera de son mieux, fera tout pour y arriver et espère sincèrement que ses parents seront d'accord. Ils ne disent ni oui, ni non, attendent ses prochains résultats scolaires. Les vacances se passent bien mieux qu'elle ne l'avait espéré. Elle reste proche de sa mamie, ne loupe pas un seul instant. Elle embrasse ses frères et tous trois jouent et courent ensemble. Vient le temps de la rentrée et un pincement au coeur, elle dit au revoir à sa famille et promet de les appeler régulièrement.

Un quotidien s'installe, entre le sport, les cours, les gens, les animes, les jeux vidéos et les milliards de choses qu'elle commence à faire pour mieux oublier que sa famille lui manque. Résolue à les rendre fiers, elle fait du mieux qu'elle peut et travaille d'arrache pied pour obtenir de bonnes notes, de bons amis et courir plus rapidement. Elle vise l'équipe de Quidditch et les meilleurs scores du club d'athlétisme pour se tenir éloignée des mauvaises pensées.

Elle ne s'y attendait pas. Il ne devait s'agir que d'un simple cours de défense contre les forces du mal, une simple mise en application de ce qu'ils avaient vu jusque-là. Elle n'a pas pris au sérieux ce que disait le professeur, sa description de ce monstre qui prend la forme des peurs les plus profondes de la personne à qui il fait face. Elle croyait n'avoir peur de rien, être trop grande, trop forte. Elle croyait que ça serait simple de le transformer en quelque chose de ridicule, avant de faire face à tous les membres de sa famille, morts. Réglisse, étalé par terre, ses yeux grands ouverts et voilés. Sa grand-mère, face contre terre, immobile. Ses deux frères, l'un sur l'autre, aussi lourds que deux énormes sacs de pommes de terre. Ses parents, une main sur le coeur, allongés, trop droits. Elle s'est mise à trembler, s'est enfuie de la classe pour aller vomir tout ce qu'elle pouvait avoir dans l'estomac. Quand il n'y avait plus rien à vomir, elle crachait tripes et boyaux, jusqu'à ce qu'elle n'arrive plus qu'à pleurer, recroquevillée sur elle-même.

Ses camarades ne la reconnaissent plus. Le bruit a déjà couru sur ce qu'elle a vu quand l'épouvantard est sorti de son armoire. Tout le monde essaie de lui remonter le moral, du mieux qu'ils le peuvent. Certains font les pitres en cours, l'invitent à faire leur jogging avec eux, friment sur ce qu'ils ont réussi à accomplir la dernière fois qu'ils sont montés sur un balai. D'autres lui offrent des bonbons, des épaules sur lesquelles pleurer et des bras qui serrent si fort qu'elle en oublie presque qu'il existait un temps où elle ne connaissait pas cette chaleur. Alors elle a décidé, pour eux, de ne plus être triste. Elle pleure encore en pensant à ce jour, où sa grand-mère mourra. Il y aura des funérailles et elle ne la verra plus jamais. Sa maison sera vide et Marshmallow, tout seul. Elle pleure encore en pensant au jour où Réglisse mourra, qu'il la laissera un peu trop seule dans ce château et ne dormira plus auprès d'elle pour ensuite lui râler après pour avoir de l'attention. Elle pleure encore en pensant à ce jour où ses parents ne pourront plus lui apporter leur soutien, plus lui sourire et lui dire "Je t'aime, ma chérie" et la féliciter d'un bête Lumos. Elle pleure encore en imaginant William ne pouvant plus faire de boxe ou ne pas se faire surprendre par des nouvelles aussi incroyables que l'existence de la magie. Elle pleure encore en se disant que James ne s'enthousiasmera plus avec elle à propos de tout et qu'ils ne pourront plus s'échanger des tuyaux sur le nouveau jeu vidéo du moment. Comme ils lui manqueraient, s'ils mourraient. Elle a beau les appeler, avoir de leurs nouvelles, elle ne pourra jamais empêcher la mort.

Elle s'envole, oublie. Elle court, ne pense plus. Elle n'arrive pas à accepter que tout a une fin, continue de pleurer quand elle pense à la fin de ses études. Et pour ne plus pleurer, elle va plus loin, plus haut et se distrait. Elle sourit trop fort, vit trop vite. Elle prend des nouvelles régulièrement, la crainte d'une mauvaise nouvelle au coeur à chaque fois que le téléphone sonne. Elle retient son souffle, décroche et finalement tout va bien. Elle savoure chaque instant, parce que ça pourrait être le dernier. Elle dit aux gens qu'elle les aime, parce qu'ils pourraient bien mourir avant qu'elle ne les revoie. Elle leur demande de faire attention à eux et espère qu'ils sont heureux, pour qu'ils ne regrettent rien. Elle refuse de vivre en conflit, parce que tout pourrait se finir sur de la colère. Elle serre ses amis fort, comme s'ils allaient disparaître d'ici demain. Elle a décidé de vivre comme ça, trop fort. Peut-être que si elle embrasse la vie avec toutes ses forces, la mort se tiendra loin d'elle et de ses proches.

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<div style="font-size:50px;color:#8fb675;text-transform:uppercase;text-align:center;font-family:Roboto">Ryunos</div>